De l'organisation scientifique du travail, imaginée par Taylor et Ford, à l'acclimatation des méthodes japonaises dans l'ensemble des pays développés à partir des années 80, l'évolution de l'organisation du travail traduit la recherche de mobilisation du facteur travail par les entreprises pour accroitre la productivité du travail. Ainsi les effets de l'Organisation Scientifique du Travail (OST) sur la productivité semblent avoir joué un rôle déterminant dans la croissance des Trente Glorieuses, tandis que le ralentissement de ces gains de productivité à partir des années 1979 explique conjointement celui de la croissance et la recherche de nouveaux modes d'organisation.
[...] Il cherche ainsi a rationaliser le travail, les salariés deviennent des matériaux passifs sur lesquels on peut agir. De ces normes d'écoulement une double division du travail : La division verticale : on sépare le travail de conception (cols blancs) du travail d'exécution (cols bleus). La division horizontale : on parcellise le travail, chaque ouvrier réalise une tâche simple en un minimum de temps. Ils sont également payés à la pièce et donc générés ainsi des primes, c'est une méthode rationnelle basée sur l'Organisation Scientifique du Travail. [...]
[...] Le contrat de subordination précise les droits du salarié et du patron. Le salariat qui se développe voit apparaitre un nouveau marché. Le salariat se développe de plus en plus avec l'ouverture du secteur tertiaire et le travail des femmes. Protection par l'emploi Le contrat de travail permet de bénéficier d'une protection contre une perte de revenu conséquence du chômage de la maladie ou de la maternité. Il protège contre ces risques sociaux. La situation des salariés s'améliore en échange d'une participation à la production. [...]
[...] Politique des hauts salaires : Pour que les salariés puissent avoir une consommation de masse et ainsi écoulé la production. Cercle vertueux du fordisme : Hausse de la productivité ( hausse des salaires ( hausse de la consommation = consommation de masse. ( Salaires et cotisation sociale. Valeur ajoutée ( Impôts liés à la production. ( Excédent Brut d'Exploitation (EBE). Compromis salariat-patronat : A lieu un accord sur le partage de la valeur ajoutée où les patrons accordent des salaires élevés pour leur permettre ainsi d'écouler la production. Résultats positifs : Trente glorieuses, très forte hausse de la consommation. [...]
[...] Comment organiser le travail pour accroitre la productivité et la croissance ? Les types successifs d'organisation du travail contribuent à faire évoluer le monde du travail, tant en ce qui concerne les conditions de travail, que les qualifications ou le statut plus ou moins stable de l'emploi. L'organisation du travail au service de la croissance Dès ses débuts le capitalisme expérimente le travail en groupe autour de l'idée de la division du travail (Adam Smith, Etudes sur les causes et la nature de la richesse des nations) avec pour exemple une manufacture d'épingles ou règne la Division technique du travail (DTT). [...]
[...] - Une déqualification du travail à cause des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Des logiciels et des robots structurent le travail et donc la prise de décision individuelle reste limitée. - Nouvelles contraintes de responsabilité : les cadres ont des objectifs, ils doivent s'organiser pour y répondre et donc ils stressent et cela peut aboutir à une dégradation des relations humaines. Les limites économiques - Développement d'emplois précaires qui permettent de jouer sur la flexibilité - Entreprises très vulnérables à cause des flux tendus - Restructuration en chaine lies à l'externalisation En France, 2/3 des entreprises ont adopté les nouvelles formes d'organisation du travail et 1/3 restent attachées au Taylorisme. [...]
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