Si I=S, alors la faiblesse de l'épargne est celle de l'investissement donc de l'emploi et du produit. Problème, l'épargne est-elle préalable ou induite ?
S'il faut amener les valeurs au niveau du plein emploi, comment procéder pour lever l'insuffisance d'épargne ? Quelle est le bon modèle pour assurer la pérennité du plein emploi ?
La question peut être cependant retournée. Ne faut-il pas au contraire craindre des excès d'épargne et donc se féliciter se son insuffisance ? Cela pose le problème d'un taux d'épargne optimal (...)
[...] Ceci peut paraître paradoxal tant Keynes est présenté comme un ennemi de l'épargne (qui est confondue avec la Thésaurisation). Or si l'investissement détermine l'épargne et qu'il y a un niveau de plein emploi déterminé par l'investissement, alors en sous emploi l'investissement et l'épargne sont faibles : Il y a insuffisance forcée d'épargne, pour les ménages, qui sont rationnés tant au niveau de l'emploi, du revenu, de la consommation et de l'épargne. Quelle est la solution : est-il possible de vivre au dessus de ses moyens ? [...]
[...] Le modèle dominant du marché des fonds prêtables peut servir de fil conducteur pour rassembler les critiques réciproques des uns et des autres. Le marché des fonds prêtables fournit le modèle de finance saine selon la formule de Friedrich Hayek : Il ne faut pas vivre au dessus de ses moyens Ce modèle idéal, normatif ; doit permettre d'exprimer les vrais choix des agents et d'éviter les déséquilibres structurels qui ne les respecteraient pas (l'analyse la plus connue de ceci étant celle de F. [...]
[...] Ce modèle néoclassique peut ainsi être rapproché en partie de celui des Classiques et de la célèbre analyse d'Adam Smith : La consommation est le but ultime et unique de toute production : ultime dans le sens de différé, unique dans le sens de la recherche pour plus tard d'un niveau de vie et de bien être plus élevé. L'insuffisance d'épargne se traduit par un taux élevé et un investissement plus faible : la préférence trop forte pour le présent est à craindre. Les modèles de Keynes et de keynésiens (pas tous) l'épargne est macroéconomique et induite : L'épargne est macroéconomique. [...]
[...] Keynes et les Néoclassiques Sujet : Dans le cadre des débats entre les modèles keynésien et néoclassique, comment peut-on répondre à la question suivante : Faut-il craindre l'insuffisance d'épargne ? Si alors la faiblesse de l'épargne est celle de l'investissement donc de l'emploi et du produit. Problème, l'épargne est-elle préalable ou induite ? S'il faut amener les valeurs au niveau du plein emploi, comment procéder pour lever l'insuffisance d'épargne ? Quelle est le bon modèle pour assurer la pérennité du plein emploi ? La question peut être cependant retournée. [...]
[...] Les implications du point de vue de la politique économique : y a-t-il un taux d'épargne optimal ? La recherche d'un taux d'épargne élevé est caractéristique des stratégies d'industrialisation rapide. -Dans les modèles d'industrialisation ou de démarrage, l'accumulation de capital est privilégiée, par la compression de la demande interne et promotion des exportations qui sont une manifestation de l'épargne nationale. -La sous consommation, est supporté par les couches les plus modestes de la population, par une restriction de leur consommation (Loi de Engel). [...]
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