Exposé d'Economie présentant le modèle néoclassique. Analyse de la vision générale des néoclassiques ainsi que de leur point de vue sur l'étude des marchés des biens et services et le marché du travail.
[...] On retrouve ici la loi des rendements décroissants des néoclassiques. L'investissement voulu par les entreprises (qu'on pourrait qualifier de demande d'investissement Id) dépend donc du taux d'intérêt de l'amortissement (amort) et de la productivité marginale du capital. On écrit donc : Id = I amort, ) Avec une relation négative pour les variables r et amort (quand lune des deux augmente, I diminue) et une relation positive pour la productivité marginale du capital. Le taux d'intérêt et l'amortissement sont des données connues, contrairement à la productivité marginale du capital qui est prévue. [...]
[...] (LT - Lo)b λ + Ro ; LT - Lo ; λ) = ) ( ( aR) ( λ R = 0 ; LT - Lo ; λ) = ) ( ( ( = 0 ( λ = ) ( ( ; LT - Lo ; λ) = - + Ro = 0 ( R = + Ro ) ( ( aR) = ) ( ( ( R = + Ro ( = R = + Ro En résolvant le système on trouve : On remarque donc que quand augmente, Lo augmente également. Autrement dit, l'offre de travail est fonction croissante du taux de salaire réel. Si R0 augmente, LO diminue : si on donne plus à ceux qui ne travaillent pas, on va moins travailler. Enfin, on note aussi que Lo augmente quand LT augmente. Graphiquement : La demande de travail La quantité demandée de travail est fonction du prix relatif du capital et du travail et des productivités respectives des deux facteurs. [...]
[...] L'épargne est donc une renonciation à la consommation. On peut donc là aussi analyser les coûts et les gains de l'épargne : - coûts : c'est la perte d'utilité entraînée par la renonciation à la consommation - gains : c'est le taux d'intérêt car les néoclassiques font l'hypothèse que toute l'épargne est placée. On note que le gain de l'épargne (le taux d'intérêt) correspond au coût de la consommation (comme il est un coût pour les entreprises qui investissent). On peut ici aussi faire une analyse microéconomique : Soit un individu qui vit sur deux périodes. [...]
[...] Si le taux d'intérêt augmente, la consommation de première période va baisser donc l'épargne va augmenter (car l'épargne notée S est égale à : S = Y1 C1). Cela paraît logique puisque l'épargne est mieux rémunérée. Le raisonnement n'est bien sur valable que sous la condition que toute l'épargne est rémunérée. Equilibre Offre = demande = Yd) ou comme on l'a vu, investissement = épargne. On retrouve les relations démontrées précédemment : l'épargne est fonction croissante du taux d'intérêt alors que l'investissement est fonction décroissante. Ajustement en cas d'augmentation de l'épargne : On remarque que le taux d'intérêt diminue. [...]
[...] Cela suppose donc que la productivité du travail diminue : cela est vrai chez les néoclassique du fait de l'hypothèse des rendements décroissants). Graphiquement : La fonction de production : Y = A.La avec a + amort)dK ( = r + amort Avec la productivité marginale du capital et + amort) le coût du capital. Ainsi, si la productivité marginale du capital est supérieure au coût du capital, l'investissement des entreprises augmente. L'investissement correspondant à une variation de capital, lorsque l'investissement augmente, le capital augmente également. [...]
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