D'où vient le concept d'économie ?
Le mot est d'origine grecque et on pourrait le traduire par la « gestion du domaine » (onom qui signifie domaine et oicos qui veut dire gestion). C'est Xénophon qui a défini le sens premier comme ce que doit faire un homme pour gérer son domaine. Il va falloir attendre le 17ème siècle et Antoine de Montchrétien qui est un mercantiliste et va publier un ouvrage dans lequel il va donner un sens bien plus large au terme puisque pour lui c'est un ensemble de moyens pour bien gérer un état. On peut donc dès lors parler d'économie politique puisque cela sort du domaine privé pour s'occuper de la gestion d'un Etat. Le 19ème siècle va donner une nouvelle vision par l'invention de la science économique. Or qui dit science dit règles et surtout lois. Des lois à découvrir, analyser et qui, si on les suit, d'obtenir des résultats. Dans quel domaine veut-elle créer des lois. En étudiant 3 thèmes : la formation des richesses, la répartition des richesses et la façon dont elles sont utilisées. L'économie aujourd'hui s'intéresse aussi bien à la gestion de l'entreprise, de l'individu, de l'attitude de l'individu, aux grands équilibres existants au sein d'un Etat entre les différents acteurs. Comment cette science économique s'est-elle mise en place et quelle sont les interactions entre les grands mouvements.
[...] Le deuxième aspect qui l'intéresse est la répartition des richesses, de la production entre les gens. Il y a donc selon lui 2 éléments importants : les facteurs pouvant améliorer ou freiner la production et la population susceptible de produire. Deux aspects permettent d'augmenter le volume de richesses produites : l'organisation du travail, la spécialisation et la division des tâches (exemple de la fabrique d'épingles). Il met aussi en lumière le rôle du capital technique qui permet d'améliorer la production. [...]
[...] Il a voulu réaliser ces phalanstères mais n'a pas réussi. Pourtant il y a eu en France une réalisation : le familistère de Guise qui avait construit un bâtiment pour loger ses ouvriers, lequel sera un phalanstère à petite échelle. D'autres ont voulu tenter de créer cela dans d'autres pays mais cela s'est très mal passé. A long terme ses théories ont eu une application dans les communautés hippies des années 60-70 et dans celles des kibboutz en Israël. Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) est connu pour deux choses. [...]
[...] Mouvement des idées économiques occidentales D'où vient le concept d'économie ? Le mot est d'origine grecque et on pourrait le traduire par la gestion du domaine (onom qui signifie domaine et oicos qui veut dire gestion). C'est Xénophon qui a défini le sens premier comme ce que doit faire un homme pour gérer son domaine. Il va falloir attendre le 17e siècle et Antoine de Montchrétien qui est un mercantiliste et va publier un ouvrage dans lequel il va donner un sens bien plus large au terme puisque pour lui c'est un ensemble de moyens pour bien gérer un état. [...]
[...] Pour lui l'état de la technique détermine le mode de production qui détermine à son tour les rapports de production lesquels créent des classes sociales d'où naissent les institutions politiques. Toute société passe obligatoirement par ces phases successives (société esclavagiste puis féodale, puis capitaliste, et enfin socialiste). Marx analyse la société capitaliste de son temps et met le doigt sur les contradictions de celle-ci et essaye de démontrer que les sociétés capitalistes ne peuvent que déboucher sur le socialisme. Il ne parle que très peu de ce que peut être une société socialiste. Ce n'est pas son principal souci. [...]
[...] Il est intéressant parce qu'il est classique et en même temps anticapitaliste et prônera le socialisme. Il s'efforce de faire la synthèse des néoclassiques (ou marginalistes) qui l'ont précédé et développe 3 idées : -la théorie de la productivité marginaliste : pour lui, si les facteurs de production reçoivent un revenu égal à leur productivité marginale, la totalité de la production est répartie entre tous les facteurs -une critique du capitalisme : selon lui le capitalisme est injuste, inefficace, inégal ce qui implique soit la nécessité de passer à un système socialiste pour corriger les inégalités, soit un Etat protectionniste et intervenant dans l'économie. [...]
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