Monnaie, rôle, unité de compte, ECU Unité de compte européenne, DTS droit de tirage spécial, réserve de valeur, monnaie métallique, monnaie fiduciaire, système de John Law, système de Bretton Woods, monnaie scripturale, masse monétaire, compensations interbancaires, taux de refinancement, Union Bancaire, intermédiation de marché, fonds d'investissement, politique monétaire, Lehman Brothers, affaire Kerviel, crypto-monnaies, P2P peer to peer, algorithme de hachage, réserves de valeur, libertaires, prix, inflation, théorie quantitative de la monnaie, Jean Bodin, David Hume, David Ricardo, monnaie-voile, Currency School, Act de Peel, Banking School, Thomas Tooke, trappe à liquidité, triangle d'incompatibilité de Mundell
L'Histoire a retenu la définition de la monnaie selon Aristote, le premier à l'avoir théorisée.
Selon lui, elle doit respecter trois critères :
- C'est une unité de compte : c'est l'unité qui permet de comparer deux objets. La monnaie est un contrepoint normatif qui associe à chaque objet une valeur universelle : elle crée un étalon des valeurs.
- C'est un intermédiaire des échanges : elle sert à régler des transactions dans une zone. Elle règle en économie le problème de la double coïncidence des désirs : on met un intermédiaire au troc qui était difficile à trouver et bloquait l'économie.
- Une réserve de valeur : la monnaie est un lien entre présent et avenir. Les monnaies les plus anciennes, ce sont toujours des objets qui ne s'usent pas trop vite, car on a besoin d'une pérennité (des objets métalliques).
[...] La banque court le risque de ne pas être remboursée : elle doit mener l'enquête pour savoir si l'agent est solvable, c'est-à-dire s'il est en mesure de rembourser le crédit. La banque ne peut pas empêcher son client de retirer son argent quand il souhaite (cela briserait la relation de confiance et la banque risquerait de faire faillite). L'intermédiation de marché : la banque joue les intermédiaires par l'émission de titres. Elle va émettre des obligations, récupérer des ressources par les taux d'intérêts de ces obligations et placer ces dividendes pour financer des entreprises. Exemple : la création par les banques defonds d'investissement. On passe par les marchés financiers. [...]
[...] Monnaie, prix et inflation. L'inflation, un phénomène monétaire ? Dans chaque période de grande crise inflationniste ou déflationniste, la question du lien entre la monnaie et leseffets économiques de la fluctuation des prix est toujours remise en lumière. Est-ce la politique de l'Etat sur la monnaie qui serait responsable de la crise ? Lathéorie quantitative de la monnaierépond que c'est bien la quantité de monnaie qui explique l'inflation. Cette théorie est née au XVIème siècle, au moment des grandes découvertes, quand on a vu l'inflation se répandre en Europe, à cause de l'arrivée massive d'or des Amériques. [...]
[...] La théorie quantitative de la monnaie est défendue par les économistes classiques, notamment avec l'idée que lamonnaie est voile.Jean-Baptiste Saydisait, à travers son concept de « monnaie-voile », que la monnaie est voile au-dessus des échanges, elle vient masquer le fait que l'onéchange du travail conte du travail. Ce n'est pas la monnaie qui rend riche. Quandje travaille, je perçois un revenu, que je dépense : je dépense l'équivalent de ces heures de travail contre quelque chose qui est aussi le fruit d'un travail. [...]
[...] La réponse est la même que pour touteautre monnaie. Ce qui leur confère de la valeur,c'est la confiance que l'on peut avoir de pouvoir les échanger auprès d'une communauté en expansion. Par ailleurs, les Bitcoins constituent aussi une forme de denrée rare comparable à l'or. Le nombre de Bitcoins est en effet limité pour permettre l'accroissement de sa valeur dans le cadre d'une utilisation croissante. Elle n'est pas émise pour une institution centralisée et physique. La blockchain, une technologie d'avenir de sécurisation des transferts. [...]
[...] On s'engage à ne pas produire plus de monnaie fiduciaire en valeur plus importante que la valeur des stocks d'or. Au Moyen-Âge, on crée leslettres de change : elles sont à l'origine de la création monétaire moderne. Acette époque, de riches commerçants font circuler beaucoup d'argent entre les places commerciales d'Europe : il faut déplacer l'or avec soi pour commercer, ce qui rend le trajet dangereux. On invente alors des lettres de changes : au lieu de transporter l'argent, on transporte un bond que l'on obtient d'un changeur (ce dernier perçoit l'argent et donne un bond). [...]
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