Modèle keynesien, portée de la rupture, équilibre keynésien, équilibre, multiplicateur, demande de monnaie
Révolution keynésienne : on parle de révolution parce qu'elle conduit a une pensée totalement différente mais aussi parce qu'elle est construite sur une critique de l'approche néoclassique.
Keynes considère que :
- Possibilité d'un équilibre de sous-emploi : le chômage existe et le plein emploi n'est qu'un cas particulier de la théorie « générale »
- Refus de l'ajustement par les prix
- La politique économique est justifiée
Certaine diversité dans l'interprétation des écrits de Keynes
[...] Le producteur regarde son cout de production ajoute son π et il peut associer a chaque niveau de production un niveau d'offre rentable. Une fois qu'il a associé a chaque niveau d'offre un niveau de rentabilité il sait quelle quantité d'emploi il peut mettre en œuvre (si j'emploi 50 salarié il faut que je vende x produit pour être rentable. Le maximum du volume d'emploi que je peux offrir pour un certain niveau de production c'est tel volume.). ( Cela donne une courbe d'emploi qui lie l'emploi au niveau de production. [...]
[...] (keynésien) II. La logique de l'équilibre keynésien Retour sur le cadre comptable (hors partie monétaire) : ( Marché des biens et services (équilibre) : Y = C + I + G ( Variables exogènes : T ainsi que w et p (prix fixes) ( Comportements : C = cYd + C0 I = I0 : l'I est autonome par rapport au revenu No = population active, Nd = la demande de travail des entreprise dépend de leur niveau d'activité ( Définition : Yd (revenu disponible)= Y national T (niveau des impôts) ( Hypothèse : le revenu national est entièrement distribué : Y = C + S + T (contrainte budgétaire des ménages) ( A l'équilibre on a Y = C + I + G et comme Y = C + S + T C + I + G = C + S + T I + G = S + T 1. [...]
[...] ( A l'équilibre YE : Y = cY + A Y = A ( Le niveau de la demande effective (volume d'emploi mis en œuvre) ne dépend que du niveau de la demande autonome = -cT + C0 + I0 + au petit c près. ( Si c augmente le revenu augmente (pour un même niveau de la demande) ( Comparaison de l'équilibre keynésien et walrassien : ( Dans le modèle Walrassien c'est le marché qui fixe le niveau de l'activité et dans le modèle keynésien c'est la demande effective. ( Le marché du travail chez Keynes : L'offre de travail = population active. [...]
[...] Le salaire est rigide à la baisse, les salariés s'opposent à une baisse de leur salaire. L'offre et la demande de travail ne dépendant pas de la même chose, ils ne peuvent s'ajuster, c'est la PmC et le niveau de l'investissement qui détermine le volume de l'emploi. Le niveau de l'emploi est donc fonction du niveau anticipé de l'activité ce sont la propension à consommer et le montant de l'investissement nouveau qui déterminent conjointement le volume de l'emploi Le plein emploi comme situation exceptionnelle : c'est le cas (très peu probable) ou l'investissement déterminent un volume d'emploi qui correspond exactement à la population active. [...]
[...] ( La révolution par rapport aux néoclassiques c'est l'hypothèse de la loi psychologique fondamentale : La consommation dépend du revenu La consommation augmente moins vite que le revenu ( Propension moyenne a consommé : PMC = C/Y = c + C0/Y Lorsque le revenu augmente la PMC diminue. La PMC est décroissante avec le revenu. ( Une foi que la consommation est déterminé on peut en déduire l'épargne : S = Y C L'épargne est donc un résidu de la consommation ( elle dépend du revenu courant. [...]
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