Keynes ne s'est jamais intéressé au problème de la répartition en tant que tel. Une théorie particulière de la répartition peut néanmoins être qualifiée de keynésienne, s'il est possible de montrer qu'elle constitue une application de l'appareil de pensée propre au keynésianisme. Le principe du multiplicateur permet soit de déterminer la relation entre les prix et les salaires pour des niveaux de production et d'emploi donnés, soit de déterminer le niveau de l'emploi pour une répartition donnée.
[...] Cette hypothèse, associée à l'hypothèse de plein emploi, implique également que le niveau des prix est fixé par rapport au niveau des salaires nominaux par la demande : une hausse de l'I, et donc une hausse de la demande globale, entrainera une hausse des prix et des marges de profit et réduira donc la consommation réelle, tandis qu'une baisse des prix, et donc une baisse de la demande globale, suscitera une baisse des prix et engendrera en conséquence une hausse compensatrice dans la consommation réelle. Le modèle fonctionne seulement, si : sp≠sw et sp>sw La dernière égalité est la condition de stabilité. [...]
[...] Macro-économie dynamique : le modèle de Kaldor Keynes ne s'est jamais intéressé au problème de la répartition en tant que tel. Une théorie particulière de la répartition peut néanmoins être qualifiée de keynésienne, s'il est possible de montrer qu'elle constitue une application de l'appareil de pensée propre au keynésianisme. Le principe du multiplicateur permet soit de déterminer la relation entre les prix et les salaires pour des niveaux de production et d'emploi donnés, soit de déterminer le niveau de l'emploi pour une répartition donnée. [...]
[...] Le modèle Supposons une situation de plein emploi telle que le produit ou le revenu global soit donné. Le revenu peut être divisé en deux grandes catégories, les salaires et les profits et P). La catégorie des salaires ne comprend pas seulement le travail manuel, mais tout travail salarié, et les profits représentent l'ensemble des revenus de la propriété, quels qu'en soient les détenteurs sans être limités à ceux des entrepreneurs. Soit Sw et Sp les épargnes agrégées tirées des salaires et des profits. [...]
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