La courbe IS représente l'ensemble des combinaisons de taux d'intérêt et de revenu qui assurent l'équilibre réel : du marché des b et s.
Cet équilibre suppose celui de S et de I (en effet : Y = C+I ; Y-C= I ; S=I) au sens large (I+G=S+T…)
Quelle est la relation entre I(i) et S( Y) ?
Lorsque i augmente, I diminue, d'où une baisse du produit intérieur.
Lorsque i diminue, I augmente et la Y suit.
Il y a donc une relation inverse entre i et Y sur le marché des biens et services, IS est décroissante, et sur chaque point de la courbe, il y a égalité entre I et S.
La courbe LM représente l'ensemble des combinaisons de taux d'i et de revenu qui assurent l'équilibre du marché monétaro-financier.
L'offre de monnaie est fixée par les autorités et ne varie que sur décisions de celle-ci d'où : M*. De plus, nous raisonnons grâce à la valeur réelle de la monnaie en circulation ; l'offre d'encaisses réelle est donc : M*/P.
[...] Les politiques économiques conjoncturelles - La politique budgétaire : G et agit sur IS. - La politique monétaire : quantité de monnaie et les taux d'intérêt, agit sur LM. - (La politique de change, dévaluation, réévaluation, parité, agit sur les deux.) Postulat de base : Nous sommes en économie fermée et en équilibre de sous emploi, donc avec du chômage involontaire. Le but de l'Etat est de parvenir au plein emploi. Les entreprises, quant à elles, disposent de capacités de production inutilisées. [...]
[...] Il y a dichotomie entre sphère réelle et sphère monétaire. La quantité de monnaie influe sur le niveau général des prix. Elle n'a aucune influence sur la production ou l'utilisation des facteurs : elle est neutre. - De la politique budgétaire. De la même façon, pour les néoclassiques, l'économie est déjà au plein emploi, le taux de chômage est donc naturel (frictionnel, structurel et volontaire). Une politique budgétaire expansionniste revient à essayer de développer la production au-delà du plein emploi, c'est donc impossible. [...]
[...] La masse monétaire éventuellement injectée comme politique de relance fuit dans la liquidité. Cette thésaurisation empêche la baisse de i car l'offre de K sur le marché est insuffisante pour faire baisser ce taux. Il existe donc un taux d'i plancher. On peut aussi dire que dans ce cas, le niveau d'encaisses spéculatives est tellement élevé que les agents acceptent de les réduire pour financer des transactions supplémentaires sans hausse du taux d'i. - Une zone normale : la demande de monnaie est imparfaitement élastique au taux d'i, il faut donc une augmentation de i pour faire baisser les encaisses spéculatives et financer le développement de l'activité. [...]
[...] Les interprétations des politiques conjoncturelles de relance à travers le modèle ISLM. L'interprétation keynésienne Dans la logique keynésienne, les mécanismes de marché ne peuvent pas conduire spontanément l'économie vers le plein emploi. Le plus probable est que le niveau de production de l'économie se situe en dessous du niveau qui assurerait le plein emploi. Plusieurs stratégies interventionnistes peuvent être mises en place pour corriger la situation : une politique monétaire, au profit et par l'intermédiaire des investissements privés ; ou une politique budgétaire, favorable à la consommation et au secteur public. [...]
[...] Lorsque i diminue, I augmente et la Y suit. Il y a donc une relation inverse entre i et Y sur le marché des biens et services, IS est décroissante, et sur chaque point de la courbe, il y a égalité entre I et S. La courbe LM Elle représente l'ensemble des combinaisons de taux d'i et de revenu qui assurent l'équilibre du marché monétaro-financier. L'offre de monnaie est fixée par les autorités et ne varie que sur décisions de celles-ci d'où : M*. [...]
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