La théorie keynésienne a constitué dans les années 30 une réelle avancée dans l'analyse économique. Comme les politiques keynésiennes ont fonctionné, cette théorie s'est imposée dans l'après-guerre comme théorie économique dominante. Pourtant ce n'est pas la Théorie Générale de Keynes (1936) qui a assuré la diffusion de théorie keynésienne mais plutôt un schéma de synthèse mis au point par Sir John Hicks (1937), auteur de "Mister Keynes and the classics : a suggested interpretation". Dans cet article l'économiste propose un schéma simple et élégant de synthèse entre la théorie de Keynes d'une part, et la théorie néo-classique d'autre part.
Ainsi Hicks met au point le modèle IS LM en 1937 qui va être repris par un autre économiste néo-classique Alvin Hansen dans A guide to Keynes en 1948. La diffusion va être faite par Samuelson en 1968 dans Macroeconomics.
Dans les années 60 les économies s'ouvrent de plus en plus et donc ce modèle est étendu à l'économie ouverte : Mundell et Fleming. Ce modèle va rester le modèle de base du FMI. Par la suite, il est devenu évident qu'une des hypothèses du modèle IS LM posait problème : la fixité des prix, son modèle y compris en économie ouverte suppose que le niveau général des prix P est fixe (cela n'est pas Keynésien). Alors les prix ont été rendus variables : le modèle IS LM devient le modèle AS AD (agregate supply and agregate Demande).
[...] Alors, les prix ont été rendus variables : le modèle IS LM devient le modèle AS AD ( agregate supply and agregate Demande ) Le modèle IS LM en économie fermée Le succès de ce modèle tient à 3 éléments : Il est élégant et pédagogique Il offre un cadre conceptuel au débat de politique économique et en particulier aux débats de politiques conjoncturelles, faut il préférer une politique monétaire, budgétaire, ou de change ? ou quelle combinaison faut-il envisager ? Ce modèle est assez souple, on peut donc introduire de nouvelles hypothèses et les rapprocher de la réalité Les secteurs réels et monétaires sont intégrés. On va donc avoir un système d'équations simultanées représentées dans un graphique simple et facilement interprétable. Le modèle IS LM de base C'est un modèle de synthèse : l'esprit est keynésien. [...]
[...] Sur chacun des marchés va exister une variable d'ajustement qui sera en même temps une variable explicative de l'équilibre sur l'autre marché. Sur le marché des produits la variable d'ajustement est le revenu national ou PIB) et sera également la variable explicative essentielle sur le marché monétaire. Sur le marché monétaire, la variable d'ajustement est le taux d'intérêt et sera également la variable explicative de l'équilibre sur le marché des produits. Les hypothèses : On suppose qu'il y a qu'un seul bien sur l'économie Les prix sont fixes , et le niveau général des prix P=1 La courbe IS La courbe IS représente les conditions d'équilibre sur le marché des produits (biens et services). [...]
[...] mais cette hausse est moins efficace que dans le modèle keynésien de base ( Y2') r LM r2 r1 IS Y Y1 Y2 Y2' Plusieurs manière de financer les dépenses publiques : ( le cumul des 3 : = + ) Financement par l'impôt = Pour financer la hausse des dépenses publiques, le gouvernement prélève des impôts. = G > la courbe IS va se déplacer vers la droite d'un montant = T. Dans le cadre de l'IS LM, même si la hausse de l'impôt fait baisser la consommation, une hausse des dépenses publiques financées par l'impôt permettra d'augmenter le PIB ( de Y1 a Y2) et provoquera une hausse du taux d'intérêt. [...]
[...] Les hypothèses sont les suivantes : Il n'y a pas d'intermédiaire financier privé (les agents se financent directement auprès de la banque centrale) Seule la banque centrale crée de la monnaie Il y a deux manières de créer de la monnaie dans IS LM : L'émission de monnaie en contrepartie d'un déficit budgétaire Les politiques d'open market : la banque centrale va acheter ou vendre des bons du trésor pour augmenter ou faire diminuer la masse monétaire en circulation. Seule la courbe LM se déplace. Quand la banque centrale achète des bons du Trésor, c'est une politique expansionniste, car elle donne en contrepartie de la monnaie. Et quand elle vend des bons du Trésor, c'est une politique restrictive, car elle fait diminuer la masse monétaire en circulation. [...]
[...] La diffusion va être faite par Samuelson en 1968 dans Macroeconomics. Dans les années 60, les économies s'ouvrent de plus en plus et donc ce modèle est étendu à l'économie ouverte : Mundell et Fleming. Ce modèle va rester le modèle de base du FMI. Par la suite, il est devenu évident qu'une des hypothèses du modèle IS LM posait problème : la fixité des prix, son modèle y compris en économie ouverte suppose que le niveau général des prix P est fixe ( cela n'est pas Keynésien). [...]
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