Le rôle de la demande est déterminant à court terme. L'examen approfondi des déterminants de la demande globale peut être mené avec l'étude du modèle IS-LM proposé par John Richard Hicks (néoclassique) en 1937 à partir de fondements développés initialement par Keynes en 1936. Le modèle permet de comprendre aussi par quels mécanismes la demande globale et ses variations agissent sur l'économie réelle. Il constitue une représentation synthétique de l'équilibre macro-économique à court terme à la fois sur le marché des biens et sur le marché de la monnaie.
Le modèle IS-LM (I=investissement, S=épargne, L=demande de liquidité ou de monnaie et M=offre de monnaie) a été conçu par Hicks en 1937 comme une interprétation de l'essentiel des analyses par Keynes dans sa Théorie générale avec la volonté de les concilier avec l'approche néoclassique. Il traduit sous la forme d'équations les principales hypothèses de comportement de la théorie générale et fournit une représentation graphique de ces équations.
Il propose donc un cadre simple de réflexion macro-économique et permet de comprendre certains mécanismes d'une économie et, plus particulièrement, l'articulation entre les marchés des biens et services et de la monnaie. Il a longtemps servi de principal modèle aux macro-économistes, notamment pour l'étude des politiques conjoncturelles. Il est fondamental pour comprendre le rôle de la demande dans une économie.
[...] La courbe LM La position de la courbe LM La position de la courbe LM est déterminée par la masse monétaire, c'est-à-dire par l'offre de monnaie. Plus la masse monétaire croît et plus la courbe LM se trouve à droite sur le graphique : toute hausse de Mo s'accompagne, à taux d'intérêt inchangé, d'une hausse de L1 et donc du revenu national La courbe est plus à droite (LM'). La détermination du niveau d'activité économique dépend donc aussi de l'équilibre sur le marché de la monnaie, entre l'offre de monnaie et la demande e monnaie La courbe LM représente cet équilibre dans le modèle. [...]
[...] Le point d'équilibre du modèle est représenté graphiquement par l'intersection des courbes IS et LM. L'équilibre du modèle IS-LM Le sens et la portée de l'équilibre du modèle IS-LM L'équilibre du modèle permet de représenter l'interaction entre les deux marchés du modèle. L'interaction des courbes IS et LM permet de déterminer le taux d'intérêt et le revenu réel d'équilibre autrement dit le niveau d'activité d'une économie. Le revenu et le taux d'intérêt d'équilibre dépendent à la fois de la forme des courbes IS et LM, autrement dit des hypothèses de comportements des agents économiques et termes de consommation ou d'investissement, et de la position des courbes, autrement dit des variables exogènes que sont les dépenses publiques ou l'offre de monnaie. [...]
[...] Le modèle permet de comprendre aussi par quels mécanismes la demande globale et ses variations agissent sur l'économie réelle. Il constitue une représentation synthétique de l'équilibre macro-économique à court terme à la fois sur le marché des biens et sur le marché de la monnaie. Présentation générale du modèle IS-LM L'origine du modèle Le modèle IS-LM (I=investissement, S=épargne, L=demande de liquidité ou de monnaie et M=offre de monnaie) a été conçu par Hicks en 1937 comme une interprétation de l'essentiel des analyses par Keynes dans sa Théorie générale avec la volonté de les concilier avec l'approche néoclassique. [...]
[...] L'équilibre du modèle IS-LM ne permet pas de déterminer le niveau d'emploi dans l'économie. Si le niveau d'activité d'équilibre suppose l'emploi d'une certaine quantité de main-d'œuvre, rien ne garantit que toute la main-d'œuvre soit employée. L'équilibre sur le marché des biens et services est parfaitement compatible avec l'existence d'un sous-emploi involontaire. Conformément aux analyses de Keynes, l'incertitude affectant les perspectives de débouchés pour les entreprises les conduit à anticiper une demande émanant des agents économiques. Le niveau d'activité d'équilibre est donc déterminé par la demande effective, ou demande anticipée par les entreprises, laquelle ne permet pas nécessairement à tous ceux qui souhaitent travailler de bénéficier d'un emploi. [...]
[...] Par ailleurs, à court terme, dans un cadre keynésien, on peut considérer que la demande de monnaie dépend d'un coté du revenu demande de monnaie de transaction, et de l'autre du taux d'intérêt demande de monnaie de spéculation. On peut écrire l'équilibre du marché de la monnaie : Mo = L1(Y) + L2 La courbe LM représente les points qui vérifient l'équation Mo = L1(Y) + L2 sur un axe i). Elle est croissante. A chaque hausse du revenu national correspond une hausse de la demande de monnaie de transaction car la croissance du revenu nécessite de la monnaie supplémentaire pour assurer les transactions. [...]
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