La théorie keynésienne s'inscrit dans le cadre d'une économie monétaire de production caractérisée par une incertitude radicale et l'absence d'ajustement spontané par les prix.
On trouve au centre de l'analyse keynésienne trois fonctions fondamentales :
- la fonction d'investissement: I = I(i),
- la fonction de consommation: C = cY et la fonction d'épargne (S) telle que : S = sY = (1 - c) Y,
- la fonction de liquidité qui permet de rendre compte de la formation du taux de l'intérêt (...)
[...] L'économie évolue dans un environnement qui se caractérise par le surinvestissement et la stagnation. [...]
[...] Selon Harrod, gn est lui même fonction du taux de croissance de la population active disponible, n. < number > gw le taux de croissance garanti ou justifié est le taux de croissance qui autorise le plein emploi et la pleine utilisation du capital. II doit correspondre aux anticipations des entrepreneurs capitalistes. < number > Rien ne garantit que g soit tel qu'il donne satisfaction aux différents groupes d'agents. < number > Selon Harrod la condition d'une croissance équilibrée de plein emploi implique l'égalité des trois taux de croissance : g = gn = gw < number > Dans la conception Harrodienne, la détermination du volume de l'investissement se fait selon le principe d'accélération, qui repose sur trois hypothèses : le plein emploi du capital ; l'amortissement linéaire des machines,, un rapport constant entre les différents facteurs de production. [...]
[...] Ce taux s/, est le taux de croissance garanti ou justifié. < number > Cette croissance équilibrée est-elle susceptible d'autoriser le plein emploi de la force de travail ? S'agit-il d'une croissance stable ? < number > La courte période En courte période, le problème posé est celui de la stabilité de la croissance au taux garanti (gw). < number > si g > gw: la demande effective est donc supérieure à la demande prévue. l'écart va être comblé par un déstockage forcé, Pour compenser, les firmes vont accroître l'investissement (effet d'accélération) elles vont contribuer à augmenter le taux de croissance et la demande (effet multiplicateur). [...]
[...] II en résultera des tensions inflationnistes. < number > si gw > Il y a surinvestissement, les entrepreneurs ont anticipé une demande qui ne s'est pas concrétisée : Par conséquent, ils vont, réduire l'investissement (via l'accélérateur), et par le biais du multiplicateur, entraîner la contraction du revenu national. L'économie s'installe dans la dépression. < number > La longue période Harrod énonce : Pour que la croissance garantie soit une croissance qui assure le plein emploi, il faut que gw = s/ = gn = n. [...]
[...] Say, Keynes rejette la théorie quantitative de la monnaie. Keynes Accorde une place fondamentale aux anticipations, Keynes explique pourquoi l'équilibre du système est généralement un équilibre de sous emploi. < number > Keynes distingue très explicitement deux catégories d'agents: les entrepreneurs-capitalistes, les salariés-consommateurs, < number > On trouve au centre de l'analyse keynésienne trois fonctions fondamentales : la fonction d'investissement: I = la fonction de consommation: C = cY et la fonction d'épargne telle que : S = sY = - la fonction de liquidité qui permet de rendre compte de la formation du taux de l'intérêt. [...]
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