Le modèle AD-AS complète le modèle IS-LM en introduisant :
- Un 4e marché : le marché du travail
- Une fonction de production macroéconomique
- La flexibilité des prix et des salaires
On considère une économie fermée mais avec Etat et avec seulement deux types d'instruments financiers : la monnaie et les obligations.
La courbe AD désigne l'ensemble des combinaisons de niveau des prix (p) et de production nationale (Y) qui assurent l'équilibre économique sur le marché des biens et sur le marché de la monnaie. Parce qu'une augmentation des prix réduit l'offre réelle de monnaie et donc la production d'équilibre, la courbe AD est décroissante.
Les faiblesses de ce modèle sont :
- La faiblesse de ce modèle réside dans le fait qu'il modélise une économie à faible degré d'ouverture. En effet, la prise en compte des échanges internationaux se limite à celle des exportations et importations de biens. D'autres paramètres liés à l'ouverture de l'économie sont totalement passés sous silence. Il s'agit de la compétitivité-prix des biens nationaux par rapport aux biens étrangers, de la mobilité des capitaux et du régime des taux de change.
- Le modèle AD-AS manque également de fondements microéconomiques, et en particulier des comportements d'anticipation. Par exemple, si la consommation dépendait du revenu permanent, l'effet à court et moyen terme de l'expansion budgétaire ou monétaire sur l'activité Y serait plus faible que ne laisse présager une consommation déterminée par le revenu courant.
[...] Ils préfèreraient produire Y1 pour un prix P3. Les producteurs vont donc augmenter leur prix, p étant flexible à MT, mais pas jusqu'en P3 (car ils n'auront pas de demande suffisante) mais jusqu'en P2 Mais cela n'est pas sans conséquence : ( Le fait que les prix passent de P0 à P2 ( LM1 ( LM2 ( du taux d'intérêt qui renforce l'effet de frein monétaire de CT. En résumé, les effets à MT : ( Le PIB augmente de Y0 à Y2 mais moins qu'à CT ( Les prix augmentent (P0 ( P2) ( Les taux d'intérêt diminuent moins qu'à CT Effets à long terme ( A LT, on va constater une hausse des prix égale à la hausse de la masse monétaire, donc LM reprend sa position de départ ( De plus, les salaires nominaux doublent autant que les prix ( Le taux d'intérêt est le même qu'au départ (pas d'effet) ( On dit que la monnaie est neutre au sens où elle n'a aucun effet sur les variables réelles C'est le taux d'intérêt le salaire réel la masse monétaire réelle toutes ces grandeurs réelles qui ne varient pas. [...]
[...] Il n'en va pas de même de la courbe AS qui indique pour chaque niveau de prix, le niveau de production que l'ensemble des entreprises est prêt à réaliser. En effet, cette courbe est : a. Horizontale à court terme, car p et w sont rigides ; b. Croissante à moyen terme, car p est flexible et w rigide ; c. Verticale à long terme, car p et w sont flexibles. [...]
[...] La fonction de production macroéconomique s'écrit où N désigne la quantité de travail utilisée et le stock de capital installé. La productivité marginale du travail est positive : ( Chaque fois qu'on met une personne de plus au travail, la personne permet d'augmenter le PIB La productivité marginale du travail est décroissante : ( Tout nouveau travailleur embauché accroit la production mais de moins en moins ( Pouvoir de marché : les producteurs ne disposent d'aucun pouvoir de marché (hypothèse de concurrence pure et parfaite sur le marché des produits et sur celui du travail. [...]
[...] ( On a un cadran moyen terme (en haut à droite) : à MT, le salaire nominal est fixé. est constant) Si prix = p1, les employeurs doivent rémunérer les employés à un salaire réel plus important . Comme ils sont mieux payés, pour égaliser productivité marginale et salaire réel, il faudra que les employeurs arrêtent d'embaucher plus tôt ( La bonne quantité de travail à employer si le salaire est est N1. Or d'après la fonction de production, grâce à N1 ? [...]
[...] A LT, on ne peut qu'observer une égalité entre le salaire réel et le salaire de plein emploi et que l'emploi = plein emploi = et N = NPE 2e conséquence Toute création de p aboutira à une variation équivalente de w en % Puisqu'à long terme : ( Si p augmente de alors le salaire réel deviendra inférieur au salaire réel de plein emploi. On se retrouve dans la situation étudiée précédemment et cela aboutit à une augmentation de w de manière à trouver . Pour trouver l'équilibre : ( Si p augmente de p est multiplié par et [...]
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