Introduction à la microéconomie et la macroéconomie, consommateur, producteur, marché, prix, politiques économiques keynésienne
L'analyse du comportement du consommateur est une question de microéconomie puisqu'on s'intéresse à un comportement individuel : celui du consommateur qui est vu comme un agent économique abstrait c'est-à-dire qu'il aura les caractéristiques qui lui seront propres et qui seront communes à tous ses agents. Le revenu est une des caractéristiques de l'argent du consommateur. En toute logique l'analyse du comportement du consommateur devrait être conduite en comparaison et en relation avec l'analyse du comportement du producteur.
En effet les concepts de consommation et de production entretiennent entre eux un rapport dialectique, car toute production a pour raison d'être la consommation et toute consommation suppose une production préalable. L'étude du consommateur comme celle du producteur renvoie à l'étude d'un processus logique de décision qui conduit l'agent économique à rechercher le maximum d'avantages à partir des ressources dont il dispose. C'est donc toujours un problème de maximisation sous contrainte que l'agent économique doit résoudre. Maximisation du niveau de production ou du profit pour le producteur et maximisation du niveau d'utilité pour le consommateur. Il y a donc dans un premier temps un parallélisme entre l'analyse du consommateur et du producteur. En effet le parallélisme entre producteur et consommateur s'arrête sur les points suivants : pour le producteur il est possible de définir scientifiquement et mathématiquement une unité de mesure de la production qui soit incontestable et donc objective. C'est le cas des unités de produit (automobiles produites dans l'année), de la comptabilité et du profit.
En revanche, il est beaucoup plus difficile et moins scientifiquement pur de mesurer, de quantifier l'utilité découlant de la consommation d'un bien par un consommateur.
Sur ce point de la mesure de l'utilité la théorie a évolué. En effet pour les pionniers que sont Léon Walras ou Stanley Jevons ou Karl Menger l'utilité était considérée comme mesurable.
Wilfredo Pareto va critiquer cette idée qu'il est possible de mesurer précisément l'utilité d'un bien et il va proposer de remplacer le terme d'utilité par un terme plus neutre, car ce terme selon lui est trop courant. Il va le remplacer par « ophélimité » qui signifie que l'individu est simplement capable d'ordonner ses préférences c'est-à-dire de choisir un bien plutôt qu'un autre.
Il faut distinguer ensuite entre les préférences affichées du consommateur et les préférences révélées. La préférence affichée c'est ce que déclare préférer le consommateur lorsque notamment on le soumet à une enquête ou à un questionnaire et la préférence révélée c'est ce qu'on préfère en fonction de ce qu'on a acheté.
[...] C'est donc bien le marché de concurrence qui est à l'origine du prix et le producteur n'est pas en situation de monopole pour influer sur le prix. Et pour que le profit soit à son maximum il faudra un volume de production soit tel que le cout marginal soit égale au prix de vente. B. Examen de la fonction d'offre La notion moderne d'offre est inspirée de la notion de demande, c'est à dire qu'on se pose la question de savoir comment un producteur (sujet vendeur) répond à des propositions de prix et finalement à une suite de prix hypothétiques va correspondre une suite de quantité à vendre et ce que l'on va remarquer dans cette logique, plus les prix sont élevés plus cela incite l'entrepreneur à produire l'offre. [...]
[...] Il y a donc une proportion marginale à consommer qui est décroissante avec le revenu. On note que la fonction de consommation à une origine positive cad qu'on part pas de zéro cad qu'il existe dans la pensée keynésienne une consommation minimale incomprésible même en l'absence de revenu. Hypothèse : Les individus sont disposés en règle générale et en moyenne à augmenter l'offre de consommation lorsque le revenu augmente mais d'un montant inférieur. Cette théorie est très importante pour justifier notamment la redistribution publique vers les catégories de revenus les plus faibles. [...]
[...] Les décisions d'épargne et d'investissement des agents sont par définition des projets. Ces valeurs qui existent avant le déroulement son selon Keynes toujours inégales. En revanche une fois déroulé le processus économique l'épargne effectivement réalisé et l'investissement effectivement réalisé sont par définition toujours égaux. Il y a égalité de l'épargne et de l'investissement EX POST. Les seules valeurs que l'on connaisse ce sont les valeurs EX POST. Contre les prévisions parfaites Keynes va dire qu'il faut analyser les modalités pratiques de la prévision. [...]
[...] La aussi un défit budgétaire va se développer provoquant un effet de relance. Les politiques d'action sur la consommation sont avant tout des politiques budgétaire qui passe par la hausse des dépenses, la baisse des impôts et l'augmentation des déficit public. En revanche la politique de relance par l'investissement est avant tout une politique monétaire et non budgétaire. Il est possible de coordonner les 3. Les politiques de freinage. Dans ce cas on part d'une situation inverse de la précédente d'un point de vu économique cad une situation d'inflation avec un chômage faible. [...]
[...] -L'effet revenu : (exception) Il se peut que le producteur souhaite conservé la même recette et ce quel que soit la quantité produite. Recette du producteur, c'est le prix x quantité. Et donc il peut y avoir contradiction avec cette logique. Le revenu du producteur résulte du produit suivant: P*Q Si P=1 Q=100 R=100 Si P=0,5 200 R=100 Si le vendeur veut s'assurer un revenu constant il sera contraint en présence d'une baisse de prix d'augmenter les quantités vendues. L'offre est alors une fonction décroissante par rapport au prix et prix et quantité varient en sens opposé. [...]
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