La microéconomie, ou plutôt l'analyse microéconomique, se propose d'expliquer les phénomènes économiques à partir des comportements individuels et des interactions entre les agents économiques. A quoi sert la microéconomie ? Elle est généralement présentée comme le "noyau dur" de la théorie économique, celle qui fournit les "outils" permettant de comprendre le monde dans lequel nous vivons. A présent, la macroéconomie. Elle consiste à analyser l'économie d'un pays d'un point de vue global, à travers les relations qui peuvent exister entre ses agrégats, comme le PIB, le niveau des prix ou de l'emploi, etc. Certaines de ces relations sont de type comptable, comme l'égalité emploi/ressources; d'autres sont censées décrire des comportements, comme la fonction de consommation keynésienne. La macroéconomie utilise donc des données statistiques sur les populations. A quoi sert la macroéconomie ? Globalement, à orienter les décisions des pouvoirs publics en matière de politique économique.
L'essentiel de l'analyse microéconomique moderne ayant été développé par les économistes néoclassiques, et le développement de la macroéconomie étant très largement issu des travaux de Keynes, on attribuera la microéconomie aux néoclassiques et la macroéconomie à Keynes. Ces deux approches de l'économie sont, par définition comme on vient de le voir, complètement opposées l'une à l'autre. Mais, le sont-elles tant que ça ? Microéocnomie et macroéconomie sont-elles inconciliables ? Si ces deux approches semblent apparemment contradictoires, parce qu'elles sont deux visions dissemblables de l'économie qui conduisent à une succession d'oppositions, ce sont en réalité deux modèles difficilement séparables, ayant des bases communes et des évolutions convergentes.
[...] microéconomie et théorie néoclassique macroéconomie et modèle keynésien . qui conduisent à une succession d'oppositions des oppositions dans la sphère réelle des oppositions dans la sphère monétaire des oppositions dans la sphère politique II) Cependant, il s'agit de modèles difficilement séparables Des bases communes des instruments d'analyse communs un raisonnement parfois ressemblant Des évolutions convergentes des rapprochements théoriques des similitudes dans les résultats de politique économique Introduction Microéconomie, Macroéconomie : commençons par définir les termes. La microéconomie, ou plutôt l'analyse microéconomique, se propose d'expliquer les phénomènes économiques à partir des comportements individuels et des interactions entre les agents économiques. [...]
[...] La monnaie n'est donc pas neutre. Une politique monétaire expansive affecte positivement le niveau de production. des oppositions dans la sphère politique Enfin, ces oppositions dans les sphères réelles et monétaires impliquent une opposition majeure dans la sphère politique :En effet, alors que, dans l'optique néoclassique, l'Etat a pour seule mission de fixer la législation sur la propriété privée et de la faire respecter. Pour Keynes, l'Etat a un rôle à jouer dans la formation de l'équilibre sur les marchés : c'est à l'Etat providence de relancer l'activité économique quand le marché ne permet pas de réaliser un équilibre de plein-emploi. [...]
[...] Les auteurs les plus célèbres sont Hicks, Samuelson, Klein et Tobin. Le courant de la synthèse emprunte plusieurs voies de recherche, dont le fameux modèle IS _ LM élaboré par Hicks et Hansen. Son intérêt majeur est de montrer l'interaction entre le secteur réel et le secteur financier, c'est un outil d'analyse des effets des politiques conjoncturelles. On peut aussi citer Samuelson, qui transforme la relation initiale de Phillips entre taux de chômage et hausse des salaires nominaux en une relation entre taux de chômage et hausse des prix : ce prolongement de Phillips est au fondement des politiques de relances des années 60. [...]
[...] À la fin du XIX° siècle, ce sont les économistes néoclassiques qui ont véritablement amorcé son développement. La microéconomie néoclassique s'attache à analyser le comportement d'individus rationnels, qui cherchent le maximum de satisfaction et qui, en conséquence, exploitent toujours une opportunité d'améliorer leur situation. Le comportement humain est donc étudié par les néoclassiques comme la solution d'un problème de maximisation d'un objectif sous contraintes _ notamment sous contrainte budgétaire. La solution au problème de maximisation est appelée l'équilibre individuel du consommateur ou du producteur. [...]
[...] Si l'épargne est supérieur à l'investissement, le niveau de production diminue, donc le revenu, et finalement, l'épargne aussi. On aboutit ainsi à ce que Keynes nomme le paradoxe de l'épargne : trop d'épargne tue l'épargne. Contrairement aux néoclassiques, ce n'est donc pas l'épargne qui fait l'investissement mais au contraire l'investissement qui fait l'épargne. - une autre opposition dans la sphère réelle entre microéconomie et macroéconomie est l'analyse du marché du travail : dans l'optique néoclassique, le marché du travail est un marché comme les autres, en ce sens que l'offre et la demande de travail dépendent tous les deux du salaire réel, dont la flexibilité permet d'assurer l'équilibre.Le chômage involontaire est donc en théorie impossible. [...]
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