La théorie néoclassique est aujourd'hui une théorie dominante dans la recherche et l'enseignement. On dit « néo » car comme les classiques, ils ont voulu montrer les avantages du libéralisme mais en adoptant une démarche différente. Les classiques s'intéressaient dans leurs analyses aux groupes sociaux alors que les néoclassiques s'intéressaient plutôt à l'individu. Ils pensaient que dans toute société libérée de toute entrave, le bonheur commun résulterait de la recherche par chacun de son bonheur individuel. De plus, ils voulaient faire en économie comme leurs collègues en physique et mécanique en utilisant les techniques mathématiques (...)
[...] Il est un grand défenseur de la méthode empirique et il est aussi déterministe et positiviste. Il précise que l'analyse doit être positive et non normative. L'analyste marshallienne distingue le point de vue statique du point de vue dynamique. L'école de Cambridge ne choisit pas entre la forme littéraire et la forme mathématique pour la présentation de ses analyses. Dans ses travaux a toujours eu le souci d'être compris du grand public. Marshall aborde le problème de la valeur qui provient autant du coût de production que de l'utilité. [...]
[...] 1ère loi de Gossen La grandeur d'une seule et même jouissance diminue jusqu'à satiété à mesure qu'elle dure plus longtemps. Autrement dit, l'intensité du besoin diminue avec la satisfaction du besoin. Gossen précise que quand la satisfaction est renouvelée la même loi est observée mais au point de départ, l'intensité du besoin est moindre pour la 2nde fois que pour la 1ère fois et ainsi de suite. La satiété est donc plus vite atteinte 2ème loi de Gossen L'homme qui peut choisir entre plusieurs jouissances mais ne dispose pas de temps pour les satisfaire toutes, doit si différente qui puisse être les grandeurs absolues de celles-ci, pour avoir un maximum de jouissance, les satisfaire toutes partiellement. [...]
[...] L'effet revenu analyse l'influence d'une variation de revenu sur tel ou tel bien. Marshall néglige ces effets revenus dans la dérivation de la courbe de demande et il est alors possible de dériver simplement la courbe de demande d'un bien en fonction de son prix. Pi 3 Demande pi 4 qi U'i Le cadran 1 décrit la loi de décroissance marginale. Le cadran 2 décrit la relation U'i=U'mPi avec U'm=cte. Il s'agit donc d'une droite passant par l'origine. La demande se déduit des courbes précédentes et s'inscrit dans 4. [...]
[...] Au 19e siècle, cette question redevient un centre d'intérêt chez les économistes classiques. Ainsi en économie, on définit la valeur d'un bien ou d'un service par rapport à d'autres biens ou services. De manière générale c'est le prix auquel un bien peut être échangé mais qu'est-ce qui détermine la valeur d'un bien ? Et cette question aura des réponses totalement opposées au 19e siècle. Chez les classiques la valeur est déterminée par la quantité de travail nécessaire à la création de ce bien. [...]
[...] Il deviendra recteur de l'Académie. Cournot a publié des ouvrages importants. On dit de lui qu'il est logicien car il a publié des traités de probabilités. En effet il s'efforce d'utiliser les mathématiques dans des domaines inexplorés jusqu'alors. Il a publié aussi un ouvrage intitulé Recherche sur les principes mathématiques de la théorie des richesses (1838) ainsi que Principe de la théorie des richesses (1877). Cournot critique la théorie classique de l'offre et de la demande. Dire que le prix est fonction inverse de la demande est ou bien une banalité sans intérêts ou faux car il y a interdépendance entre le prix, offre et demande et non relation de causalité. [...]
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