Document présentant les fondements de la microéconomie. Celui-ci développe notamment les postulats de la microéconomie, la théorie du consommateur, celle de la firme et il dresse la liste des modèles généraux de fonctionnement des marchés, ceux-ci étant caractérisés par des degrés de concurrence différents.
[...] Le premier degré de la concurrence est celui de la concurrence pure et parfaite. Sur un tel marché, un prix d'équilibre, permettant aux consommateurs de maximiser leur satisfaction et aux producteurs leur profit, égalise l'offre et la demande, de sorte que les agents économiques sont ce que l'on appelle dans le vocabulaire économique des prices takers, c'est-à-dire qu'ils considèrent les prix pratiqués comme des données sur lesquelles ils n'ont pas de pouvoir de modification. Ce comportement individuel découle du fait de la multitude des intervenants et de leur égalité supposée (tous les intervenants sont identiques, possèdent les mêmes informations et décident librement). [...]
[...] Rationnel = ce qui est conforme au bon sens. Irrationnel = qui n'est pas conforme au sens commun. En matière de consommation, les choix possibles qui s'offrent à l'individu qui veut consommer vont dépendre de son pouvoir d'achat. Celui-ci est bien sûr tributaire des prix des biens et services disponibles. On peut définir le pouvoir comme étant la quantité réelle de biens et services que l'on peut acquérir avec son revenu. La microéconomie explique le comportement d'achat du consommateur en se basant sur l'hypothèse qu'il voudra utiliser (dépenser) son revenu en achetant la combinaison de biens qui lui procurent la plus grande satisfaction possible. [...]
[...] Par exemple, dans le domaine des finances publiques, si l'on veut évaluer l'impact d'un impôt, les modèles microéconomiques permettront d'évaluer la manière dont cet impôt affectera l'offre, la demande et les prix, et détermineront ainsi le revenu que cet impôt engendrera, ainsi que la manière dont il affectera la quantité de facteurs de production disponibles. Ainsi, dans un certain contexte, un impôt sur le revenu peut décourager l'offre de travail, et une taxe sur le profit peut décourager le niveau d'investissement. kg poires Kg Pommes La même satisfaction ! Salaire 2h 4h Loisirs 20 2000EUR La même satisfaction ! [...]
[...] L'individu n'est évidemment pas seulement un consommateur. Pour acquérir du pouvoir d'achat sous la forme de revenu, il doit vendre son travail. Comme pour la combinaison pommes–poires la question sera pour lui de savoir quel est la combinaison revenus–loisirs qui va lui convenir. On comprendra qu'il vient un moment où le prix offert pour son temps de travail (le salaire) ne compense plus son besoin de temps de loisir. Car moins il disposera de temps pour ses loisirs et plus il lui accordera d'importance, de valeur. [...]
[...] On distingue la microéconomie de la macroéconomie. Micro = Petit. Macro = Grand. La macroéconomie s'intéresse aux grandeurs économiques agrégées. La microéconomie s'intéresse plus particulièrement à l'unité économique individuelle. La microéconomie s'inscrit dans la démarche des économistes de l'école classique, qui suppose que les marchés sont en situation de concurrence pure et parfaite, que les prix sont donnés, et que la variation des grandeurs économiques ne peut résulter d'initiatives isolées POSTULATS DE LA MICROÉCONOMIE Postulat = principe général de base, admis sans démonstration. [...]
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