L'économie peut d'abord être définie comme l'étude des efforts faits par l'homme pour satisfaire ses besoins. Ces efforts sont nécessaires pour lutter contre la rareté et compenser l'inadéquation entre les biens offerts par la nature et les besoins exprimés par les individus. Selon les économistes, la volonté de satisfaire ces besoins constitue même le plus puissant moteur de l'activité humaine. Dès lors, le système de production de biens - entreprise, jardin individuel - vise l'efficacité maximum. Néanmoins, si nos besoins sont extensibles à l'infini, en revanche, nos ressources - revenus, matières premières - demeurent limitées (...)
[...] Le paradoxe de Léontief n'était bien qu'apparent et confirme les théories traditionnelles de l'échange international. Dans le raisonnement, la productivité du facteur travail a néanmoins remplacé la quantité de facteur employé La décision d'investir L'entrepreneur ne consent à investir que s'il estime l'espérance de gains attendus susceptible de lui procurer un bénéfice futur supérieur ou égal à ce que représenterait une dépense immédiate. L'investissement est donc contraint à une rentabilité supérieure à ce que procurerait un placement d'un montant équivalent sur le marché L'exigence de rentabilité 12211. [...]
[...] D'une part, le recoupement des différentes statistiques montre l'existence d'une composante résiduelle inexpliquée. Selon Carré, Dubois et Malinvaud en effet, la fonction Cobb-Douglas n'explique que la moitié de la croissance française de 1949 à 1963. Partant, Solow intègre dans son modèle l'existence d'un troisième facteur : le progrès technique. Facteur considéré comme résiduel car mystérieux, il contribue pourtant de façon essentielle à la croissance économique et se diffuse par grappes d'innovation comme le remarque Schumpeter. Le progrès technique est enfin à l'origine de gains de productivité importants. [...]
[...] Souhaitant vérifier les faits, Léontief rencontre le paradoxe suivant. Il constate que les Etats-Unis exportent après 1945 des biens absorbant plus de facteur travail que de facteur capital. Or, les Etats-Unis sont relativement mieux pourvus en facteur capital qu'en facteur travail puisqu'ils recourent fortement à l'immigration du monde entier pour combler leurs besoins de production. L'observation empirique semble donc contrarier les conclusions théoriques (théorie des avantages comparatifs et théorème HOS). Ce paradoxe n'est toutefois qu'apparent et rend nécessaire une analyse plus fine du contenu des facteurs de production. [...]
[...] La loi de l'utilité marginale est donc une fonction décroissante de la quantité. Elle est redécouverte par Gossen en 1854. Par déduction, l'utilité totale est la somme des utilités marginales attachées à chacune des unités de biens possédées. L'utilité marginale n'est nulle que lorsque le consommateur est pleinement satisfait. Or par hypothèse, celui-ci n'atteint jamais le niveau de satiété, ne serait-ce que parce qu'une certaine quantité de biens en surplus peut toujours être échangée contre une autre optimum de satisfaction et égalisation des utilités marginales de B&S substituables L'optimum de satisfaction du consommateur est celui qui réalise l'égalité des utilités marginales entre différents emplois de biens (point d'intersection Courbes d'indifférence, droite de budget et optimum du consommateur 11121. [...]
[...] En effet, une croissance financée uniquement sur fonds propres (autofinancement) est nécessairement plus lente eu égard au différentiel de masse financière disponible. En pratique, les stratégies mixtes ont la faveur des entrepreneurs. [...]
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