La science économique est une science sociale qui a pour objet l'étude des mécanismes qui régissent la production, la consommation et l'échange de biens et services. Pour la compréhension de ces mécanismes la science économique utilise deux approches complémentaires : la microéconomie et la macroéconomie.
Définition de E. Malinvaud :
«L'économie est la science qui étudie comment des ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des hommes vivants en société ; elle s'intéresse d'une part aux opérations essentielles que sont la production, la distribution et la consommation des biens, d'autre part aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations.»
La microéconomie, qui fait l'objet de notre cours s'intéresse aux comportements de l'individu consommateur ou producteur. Elle décrit le processus par lequel s'établit l'équilibre sur un marché déterminé. Partant des hypothèses sur le comportement de l'agent économique, la microéconomie met en exergue le mécanisme de fixation des prix sur les différents types de marché.
Le raisonnement microéconomique peut être décrit en trois phases :
• Un agent (producteur ou consommateur) qui cherche à satisfaire ses besoins ;
• Des biens rares pour satisfaire ces besoins ;
• Un arbitrage de l'agent (producteur ou consommateur) pour maximiser ses choix.
[...] La plupart des fonctions de production (technologies) ont la forme d'une cloche dont les bords inférieurs se confondent avec l'axe des x et l'axe des y Par convention, on considère que l'on atteint un niveau de production plus élevé lorsqu'on emploie à la fois plus de capital et plus de travail. On considère que l'on n'atteint jamais la zone de réduction de la production. En général, les isoquants s'emboîtent, mais ne peuvent pas se couper. Elles sont décroissantes, sinon une augmentation de l'utilisation des deux facteurs se traduirait par une constance du niveau de la production. La courbe est convexe. Si elle était concave, alors on aurait des combinaisons par nécessairement rationnelles. La productivité d'un facteur est d'autant plus élevée que son utilisation est faible. [...]
[...] Les Mercantilistes «L'or constitue la principale source de richesse d'une nation Le Mercantilisme est une doctrine des économistes du 16e et 17e siècle qui se préoccupe des moyens d'augmenter la richesse de l'État. Le mot "mercantiliste" vient de l'italien "mercante" qui signifie "marchand". Au- delà de leurs différences méthodologiques, les mercantilistes considéraient les métaux précieux (l'or et l'argent) comme l'unique source de la richesse d'un pays. Certains mercantilistes estimaient qu'un pays ne pouvait accumuler des métaux précieux qu'en vendant aux autres pays plus de marchandises qu'il ne leur en achetait. Certaines nations sont allées à la recherche des métaux précieux à travers les découvertes des autres continents. [...]
[...] C'est ce qui nous a permis d'utiliser le lagrangien. Cependant dés que la désirabilité (existence de fonction d'utilités additivement séparables) n'est pas vérifiée, l'utilisation de la méthode de Lagrange n'est plus possible. Il faudra lui substituer une autre méthode dite de Kûhn et Tûker Si le facteur travail est considéré comme le facteur variable La limite de cette approche est évidente : Les individus ne sont certainement pas capables de mesurer quantitativement l'utilité procurée par la consommation - Ut & Um Exemples de fonction d'utilité À partir d'une fonction d'utilité U(x1, x2) il est aisé de construire les courbes d'indifférences : ces dernières correspondent à tous les paniers qui donnent le même niveau de satisfaction et donc la même valeur d'utilité Les courbes définies par des équations de type : = Constante, correspondent aux courbes de niveau de la fonction F. [...]
[...] Il résulte alors de la formule précédente que le prix de vente du monopole est supérieur à son coût marginal. Donc le prix de vente est plus élevé que celui qui prévaudrait sur un marché concurrentiel (Pc). La quantité produite est également plus petite qu'en concurrence parfaite, illustrant le phénomène de contraction de l'offre volontairement opéré par le monopole pour accroître ses profits. Ainsi si la fonction de demande du marché est : Le prix auquel les quantités peuvent être vendues est donné par : Les recettes totales du monopole sont : RT p (q).q La dérivée première de la recette totale nous donne la recette marginale : Rm dRT = d (q).q)/dq = d dq.p Rm p +q.dp [...]
[...] À noter que si le nombre de consommateurs augmente la demande globale de marché se déplacera vers la droite. Fiche 1 LA NOTION DE MARCHE CONCURRENTIEL : En science économique, la notion de marché concurrentiel est très précise. Un marché dit de concurrence pure et parfaite »doit respecter cinq contraintes : Atomicité de l'offre : Il y a sur le marché un très grand nombre d'offreurs. Donc aucune entreprise ne peut imposer sa loi et influencer le comportement de ces concurrents. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture