Révolution keynésienne, marché du travail, innovations keynésiennes, fausses conclusions, laisser-faire, remise en cause des classiques
Marché du travail : Comme sur tous les marchés, le prix découle de la confrontation entre l'offre et la demande. Le salaire donc est le résultat de l'offre de travail confronté à la demande de travail. Le point d'équilibre est atteint si les salaires sont flexibles grâce au mécanisme de concurrence, et il a y alors allocation optimale des ressources de travail, c'est-à-dire plein emploi. Le seul chômage possible est le chômage frictionnel, transitoire, car l'ajustement du marché vers ses valeurs équilibres n'est pas instantané. Les travailleurs qui refusent un emploi parce qu'ils le considèrent insuffisamment rémunérateur, pas de vrais chômeurs puisqu'ils pourraient travailler s'ils acceptaient le salaire du marché. Chômeurs volontaires.
[...] La monnaie n'est pas neutre, elle n'est pas un voile. Théorie quantitative de la monnaie classique : quand la quantité globale de monnaie varie, le niveau général des prix varie dans le même sens et dans la même proportion. La monnaie influe sur les prix, pas l'inverse. La monnaie est donc exogène. Sa quantité est le fruit de causes extérieur au système. Elle est neutre = la variation de sa quantité n'a pas d'incidence réelle sur l'éco, sur les prix relatifs, sur la production, sur l'emploi. [...]
[...] On lit souvent dans les notes de Keynes que la théorie quantitative de la monnaie est vraie, toute chose égale par ailleurs/ mais les choses ne sont pas égales par ailleurs, le facteur quantité de monnaie n'est qu'un des facteurs qui détermine de niveau des prix. L'influence de la monnaie sur l'éco réelle : monnaie et instabilité. La monnaie est d'abord une unité de compte. Ensuite intermédiaire d'échange et réserve de valeur. Dimension psychologique, sociale et politique. La monnaie est une institution sociale ancienne. pour Keynes, la monnaie n'est pas une marchandise comme les autres. De plus, pour Keynes, les facilités monétaires déterminent le niveau de l'investissement nouveau, par le biais des banques notamment, ce qui éloigne d'autant plus l'épargne de l'investissement. [...]
[...] Conception endogène de la création monétaire. Le taux d'intérêt va donc permettre en influençant d'un coté la demande de crédit et de l'autre l'offre d'épargne, de modifier la quantité de monnaie. Or, dans la théorie Classique, le taux d'intérêt sert à réguler l'offre et la demande de capitaux nouveaux, il détermine l'investissement et l'épargne. II) Solutions et innovations keynésiennes La demande effective et la logique du circuit Dans sa théorie générale, Keynes affirme : La demande effective constitue l'essentiel de la théorie générale de l'emploi que nous proposons d'exposer Cette citation montre l'importance de la notion de demande effective que Keynes introduit. [...]
[...] Il développe une approche de l'économie en terme de circuit, c'est-à-dire un modèle de flux. ll y a trois types d'agents sachant qu'un même agent peut remplir plusieurs rôles : les intermédiaires financiers financent, les entrepreneurs produisent, les ménages dépensent. Pour qu'il y ait un équilibre sur ce circuit, il faut que la totalité du revenu global se transforme en dépense ou que le revenu de la nation soit égal à la dépense de celle-ci. Les entreprises distribuent le revenu et le récupèrent grâce aux ventes. [...]
[...] En effet le volume de la production dépend avant tout de la demande anticipée des producteurs. Pour relancer l'offre, il ne convient pas simplement d'abaisser les taux d'intérêts car cela est inefficace si les perspectives de profits sont moindres, il faut surtout offrir des perspectives de profits, c'est à dire anticiper une demande. Donc baisser les salaires n'est pas une bonne idée car cela altère la demande effective. - Que la monnaie est aussi demandée pour elle même. C'est ce qu'on va voir maintenant. [...]
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