Marx est né en 1918 à Trèves et meurt à Londres en 1883. Marx a écrit énormément mais c'était pour la plupart des prises de notes et seulement une partie minime a été publiée de son vivant, dont le Capital Livre I publié en 1867. Il s'est inspiré mais fondamentalement démarqué de la philosophie allemande à travers Hegel, de l'économie politique anglaise à travers Smith et Riccardo, et le socialisme français à travers Fourrier et Saint-Simon.
Marx s'intéresse à l'économie d'un point de vue critique. Il cherche les lois de la société. Ces lois peuvent être dégagées à partie de l'étude de l'histoire des sociétés. Il fait aussi de la théorie en histoire. Il n'y a pas de séparation entre théorie et action. Théorie et action sont inséparables : « Les philosophes n'ont interprété que le monde de diverses manières, il s'agit maintenant de le transformer ».
Marx n'a pas été professeur à l'université, pas homme d'affaires ou même homme politique, mais il a joué un rôle politique important. Il est opposant au régime de Prusse, il va en France. Mais il est expulsé, mais il est également expulsé à Bruxelles. Finalement, il s'installe en Angleterre au début des années 50.
La révolution de 1848 : C'est dans cette année qu'il va publier avec son ami Friedrich Engels le fameux Manifeste communiste.
En Angleterre il va passer sa vie à lire dans les bibliothèques. Marx va faire une synthèse de tous les écrits économiques qui existent. Il envoie des articles à N-Y Daily. Son ami Engels est un capitaliste.
Marx et Engels n'ont pas écrit beaucoup sur le communisme et le socialisme, mais ils ont passé leur vie à écrire sur le capitalisme pour le détruire.
[...] Marx fait cette opposition fondamentale entre la circulation simple et la circulation du capital. Circulation simple : on a une marchandise que l'on échange contre argent que l'on échange contre une autre marchandise : M-A-M (vente, achat). On possède une marchandise dont on n'a pas besoin, que l'on vend pour acheter une autre marchandise que l'on n'a pas. Entre la première marchandise et la deuxième marchandise, il y a l'argent. Contrairement aux classiques, Marx refuse d'analyser les formes les plus simples du troc. [...]
[...] L'idéologie est le corpus d'idée qui domine dans la société. Ce sont des idées qui appartiennent à la classe dominante. C'est une représentation qui masque la réalité du fonctionnement matériel de la société, c'est une représentation inversée, faussée de la réalité. Ce sont les idées qui légitiment l'ordre existant. Quand on s'oppose aux classes dominantes, on s'oppose nécessairement à l'idéologie, on prend parti politiquement contre la classe dominante. Est-ce que les lecteurs de l'idéologie le disent seulement ou est-ce qu'ils adhèrent vraiment à ce principe? [...]
[...] Ces batailles ne sont jamais éteintes. Dans ce cas l'extension de la durée de travail c'est ce que Marx appelle la plus value absolue. Il y a encore une autre forme de plus value absolue : les capitalistes cherchent à intensifier le travail. Autre forme encore : l'extension du travail à toute la famille. Là où avant un salaire suffisait à partir d'un certain temps, il y a eu la tentative d'envoyer toute la famille aux usines. On a obtenu une quantité de travail globale plus importante. [...]
[...] C'est une affaire de rentabilité. Les entreprises font faillite. On a une diminution du niveau de l'emploi, il y a moins de main-d'œuvre. Réallocation de capitaux. Ce sont les mécanismes de la crise. Contrairement aux classiques, les fluctuations des prix permettent d'assurer l'allocation des capitaux. Il ne pensait pas que l'information soit suffisante pour connaître les secteurs en développement ou en régression. Les crises découlent du processus d'accumulation lui-même. Quand les crises ont lieu, cela modifie la structure productive du pays, cela modifie les conditions ultérieures de l'accumulation. [...]
[...] À la fois pour les capitalistes et pour les travailleurs chacun de leur point de vue subjectif et individuel, il parait qu'il y a des pouvoirs externes qui exercent sur eux leur contrôle et en même ils ne comprennent pas les clairement la nature de ce contrôle et de ces rapports sociaux qui produisent ces contraintes. Autant il est possible de refuser le fétichisme religieux, autant le fétichisme de prix ne peut pas être rejeté par un simple acte de volonté et donc son existence concrète et quotidienne et les forces qu'ils exercent chaque jour sur lui. La réalité capitaliste fait l'objet d'une lutte matérielle et idéologique. Lutte concrète d'un côté par son extinction et contre lui. Marx ne développe pas une théorie ou chaque être humain serait démuni dans un système non expliqué, impersonnel. [...]
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