Marchés imparfaitement concurrentiels, pouvoirs publics, monopole, oligopole, stratégies d'entreprise, modèle de concurrence pure et parfaite, offre et demande, protection du consommateur, traité de Rome, Sherman antitrust act, main invisible d'Adam Smith
Il existe des monopoles, par exemple le monopole de la production de diamants. Il y a une volonté de contrôler la matière première, la filière par l'entreprise De Beers pour contrôler les quantités offertes et les prix sur le marché. Pour qu'un marché fonctionne idéalement (pour qu'il puisse parvenir à l'équilibre), la théorie économique néoclassique a créé un cadre théorique : le modelé de concurrence pure et parfaite (CPP) qui est un modèle normatif vers lequel il faut tendre pour être en présence d'un marché concurrentiel.
[...] La concurrence apparaît de plus en plus comme une forme d'organisation et non plus comme un état naturel, spontané, normal. Le marché est en général très efficace en ce qui concerne l'allocation des ressources. Il existe certains cas où l'intervention de l'État est utile pour s'assurer que les marchés fonctionnent efficacement (démantèlement des ententes anti- concurrentielles par exemple). Il existe certaines situations où le marché n'est pas en mesure d'allouer efficacement les ressources. On parle alors de défaillances du marché. [...]
[...] Pourquoi ces structures non concurrentielles apparaissent-elles et comment lutter contre elles ? UNE STRUCTURE PARTICULIÈRE DES COÛTS Monopole naturel : monopole crée et maintenu par des économies d'échelle. En présence de coûts fixes importants le CM est plus faible quand la totalité de la production est réalisée par une seule entreprise. L'entreprise est en situation de monopole naturel. Ceci signifie qu'étant donné la fonction de production sur ce marché, le monopole est la solution qui permet l'allocation optimale des ressources. [...]
[...] On dit qu'un marché est imparfaitement concurrentiel lorsqu'il ne respecte pas les hypothèses de la concurrence pure et parfaite. En pratique, la plupart des marchés ne respectent pas ces hypothèses. Les marques et leurs connotations empêchent souvent de considérer que les produits des différents producteurs sont homogènes. Dans de nombreux domaines (transports, pharmacie, fabrication de voitures) le nombre de producteurs est relativement faible et on ne respecte donc pas la condition d'atomicité. Enfin, l'hypothèse de libre entrée sur le marché est souvent invalidée La CPP est un modèle ; en réalité, dans de nombreux domaines, l'atomicité est réduite, le nombre d'offreurs restreint : • monopole : un seul offreur. [...]
[...] Deux termes antinomiques : concurrence et monopole. - Éléments de concurrence : les entreprises sont nombreuses sur le marché à proposer des produits similaires et substituables. - Éléments de monopole : la différenciation rend les produits hétérogènes, le producteur cherche à rendre son produit unique aux yeux du consommateur. Objectifs : se différencier sur un marché très concurrentiel : le marché du prêt a porter. La publicité rend le produit unique dans un marché concurrentiel. Objectif : se retrouver en situation de monopole sur un marché concurrentiel pour profiter d'un profit de monopole grâce a des prix supérieurs aux prix d'équilibre en CPP. [...]
[...] Le prix n'est pas le résultat de l'offre et de la demande mais de politique promotionnelle, prix d'appel. La guerre des prix ne permet pas à un nouveau concurrent de rentrer sur le marché car pas assez de bénéfices ce qui renforce la position des entreprises déjà présentes. Le risque est la baisse des bénéfices. • l'innovation de produit Les entreprises créées et innovent des nouveaux produits, elles sont protéger par des brevets. Si elles n'ont pas de brevets, elles ont le monopole tant que les autres entreprises ne produisent pas elles même le produit. [...]
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