Le marché du travail, dans l'approche néoclassique, suit comme tous les autres marchés la loi de l'offre et de la demande. Ce courant de pensée, répandu au XIX ème siècle et au début du XX ème siècle, a été supplanté par l'apparition de la théorie keynésienne (années 30), qui remit notamment en cause les notions d'équilibre partiel automatique mis en lumière par Alfred Marshall et le chômage volontaire en découlant (du moins en ce qui concerne le marché du travail).
Pour Keynes, les dysfonctionnements du marché du travail ne peuvent être surmontés par les actions individuelles et requièrent une intervention de l'Etat. Ce dernier construit son analyse sur la base d'un circuit inscrit dans le temps là où les néoclassiques raisonnent en terme de marché. Il introduit la notion de demande effective, anticipée par les entrepreneurs, et en déduit l'existence d'un chômage involontaire.
[...] Le marché du travail chez les néoclassiques et chez les keynésiens Le marché du travail, dans l'approche néoclassique, suit comme tous les autres marchés la loi de l'offre et de la demande. Ce courant de pensée, répandu au XIXe siècle et au début du XXe siècle, a été supplanté par l'apparition de la théorie keynésienne (années qui remit notamment en cause les notions d'équilibre partiel automatique mis en lumière par Alfred Marshall et le chômage volontaire en découlant (du moins en ce qui concerne le marché du travail). [...]
[...] Le chômage La cause la plus souvent avancée par les néoclassiques pour expliquer le chômage est la rigidité des salaires. Celle-ci peut provenir de l'action volontaire de certains salariés ou groupes de salariés (les syndicats par exemple), mais également d'erreurs d'anticipation des salariés : si un salaire d'équilibre est anticipé par les salariés, et que la conjoncture économique se dégrade, la fonction de demande de travail va se déplacer vers la gauche (voir schéma) et conduire à un excédent d'offres de travail. [...]
[...] Ce processus se produira jusqu'à ce que le dernier revenu induit soit négligeable. Mais sachant que ce mécanisme peut avoir des failles telles que la baisse de la consommation ou de l'investissement, l'Etat doit alors prendre le relais en relançant l'économie par le biais de politique budgétaire ayant pour but d'accroître les dépenses publiques. La théorie du multiplicateur fonctionne alors de la même manière sauf que, à la place de l'investissement, on note la relance budgétaire. On observe alors que ce déficit public initial est compensé par l'augmentation du niveau de l'emploi de 500 ainsi que de l'épargne de 100. [...]
[...] Le marché du travail et l'équilibre de plein emploi Il convient tout d'abord de situer le marché du travail néoclassique dans une situation de concurrence pure et parfaite. L'état est non-interventionniste (politique de laisser-faire). Du point de vue néoclassique : La fonction d'offre de travail est considérée comme croissante, c'est- à-dire que le niveau de l'emploi augmente quand le salaire augmente. On se heurte ici à un premier obstacle en contradiction avec la réalité, dans laquelle l'offre de travail est indépendante du niveau général des salaires. [...]
[...] Or les salariés n'ont aucun pouvoir sur celle-ci. Ils n'ont qu'un pouvoir, celui de réclamer une hausse de leurs salaires ce qui, dans le cas positif, augmenterait la demande effective et donc le niveau de l'emploi. [...]
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