En macroéconomie, il y a un duel important entre deux sources théoriques. Ce duel consiste à expliquer d'une manière différente, comment le marché va s'équilibrer. L'approche classique va mettre l'accent sur l'efficacité des automatismes de prix et sur l'absence de problème de débouché. L'approche de Keynes met en évidence au contraire, des carences des mécanismes de marché. Ces divergences donnent lieu, à une opposition au sujet de l'opportunité d'une politique d'intervention globale des pouvoirs publics pouvant influencer le niveau de la production et de l'emploi. Actuellement, ce débat se poursuit continuellement sur l'opportunité de l'intervention des pouvoirs publics (...)
[...] Ce sont tout les détracteur de J.B Say qui montrent tous l'importance de l'insuffisance de la dépense en tant qu'obstacle à l'expansion. J. C Léonard va noté la contradiction entre la loi de Say et ce qu'on observe dans la réalité. Il explique l'insuffisance des débouchés par la faute concentration des richesses. Autre prédécesseur: Malthus. Classique dissident qui invoque les risques d'une insuffisance de la demande. Ainsi notamment, la stagnation en Angleterre après 1815 où il y a une baisse de la consommation importante et une baisse de l'expansion économique. [...]
[...] Il va mettre en cause les propositions classiques suivantes: L'offre crée sa propre demande Le salaire réel est égale à la désutilité marginale Il n'existe pas de chômage involontaire Il considère que la thèse de Riccardo selon laquelle, la demande effective ne peut être insuffisante, est contredite par les faits. Il reprend les travaux des hétérodoxes dont Malthus, tout en regrettant malgré tout l'absence d'explication des causes d'une demande effective insuffisante. Il contexte l'analyse de la monnaie en terme de voile. Pour lui, la monnaie peut jouer un rôle actif en sous emploi. [...]
[...] Le marché du capital fixe le taux d'intérêt réel d'équilibre, le montant de capital échangé est la répartition de la production globale, entre production de biens d'investissement et production de bien de consommation. L'introduction de la monnaie a pour seule fonction de fixer les grandeurs nominales et par la suite le niveau général des prix. La première fonction est la fonction de production qui relie le produit Y à la quantité de facteurs travail considéré comme le facteur variable. La fonction est croissante mais avec des rendements décroissants ce qui signifie une productivité marginale du travail décroissant. L'offre de travail est croissante. [...]
[...] Donc inversement, on a une baisse de la masse monétaire. Cela entraine une baisse des prix et des salaires nominaux de sorte que les salaires réels sont inchangés comme l'emploi et la production. Une insuffisance de monnaie ne saurait donc avoir des effets néfastes pour l'emploi et cela grâce à la parfaite flexibilité des prix et des salaires et à l'absence d'illusion monétaire. Milton Friedman, dans son revenu permanent développé en 1957 dit que le revenu réel n'est jamais régulier, que la consommation des ménages n'est pas seulement une fonction du revenu courant mais des revenus passés et des revenus futurs. [...]
[...] L'efficacité de la relance est donc contre carré par les anticipations des agents. On va promouvoir l'équilibre budgétaire sur l'ensemble du cycle afin de ne pas peser sur l'épargne nationale. Les autres pièges sont de faire attention en amont, à l'origine des fonds et en aval, à l'utilité sociale des investissements publiques. En résumé, la politique budgétaire, implique la croissance de l'investissement global mais aussi celle du taux d'intérêt. Cela entraine, une augmentation correspondante de l'épargne au détriment de la consommation qui diminue d'autant. [...]
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