Pour Smith les nations doivent se spécialiser dans les produits pour lesquels elles ont un avantage compétitif, et importer les produits pour lesquels le pays est désavantagé (autrement dit pour les produits où les couts de production sont plus élevés). Pour Smith le fait de pouvoir se procurer un certain nombre de marchandises moins chères à l'étranger contribue à procurer du bien être à la nation.
La valeur d'une marchandise dépend du temps de travail qu'il a fallut pour produire cette marchandise. Smith pose ainsi, les bases du libre échange. Et dit aussi que dans ce calcul de l'avantage, il ne faut pas simplement tenir compte des coûts de production, mais aussi des coûts de transport et des risques du commerce international (un bateau qui chavire, la piraterie,...) (...)
[...] Conclusion : Tous les travaux théoriques visent à comprendre les spécialisations qui sont apparues au cours de l'histoire. Et les spécialisations proviennent pour les économistes classiques des coûts de production. Mais ces travaux qui ont portés sur les coûts de production sont insuffisants, il faut prendre en compte aussi les rendements d'échelles, les particularités de la demande et de la différenciation des produits, autrement dit il faut s'intéresser aux situations de demande imparfaites. Donc expliquer les échanges par les coûts de production est insuffisant. [...]
[...] Les pays se spécialise en comparant leur coût de production. Et à partir de là, dans chaque pays tous le travail va être consacré à la production du bien dans lequel le pays se spécialise. L'Angleterre dispose de 220 heures de travail (il faut 100 heures de travail pour produire une unité de drap) donc la production de draps sera de 2,2 : Avant la spécialisation, la production mondiale de draps se réduisait à 2. Donc on est passé au niveau mondial, d'une production de 2 unités de draps à une production de 2,2 unités de draps. [...]
[...] List dit qu'au début de l'industrialisation, lorsque les coûts de production sont élevés, le libre échange ne permet pas à l'entreprise de se développer. Il est important que les productions naissantes se fassent à l'abri de barrières douanières. C'est un protectionniste temporaire. Car, dès que les entreprises sont suffisamment compétitives, il faut abaisser les barrières douanières pour stimuler les entreprises qui sinon n'investiraient pas dans la recherche, et profiteraient des barrières douanières. Ce protectionniste est donc éducateur, et est un coût à supporter pour permettre l'industrialisation de la nation. [...]
[...] De même, l'Australie va abandonner des facteurs travail et capital, pour le facteur terre, ce qui va augmenter les prix du facteur terre, et baisser les prix du travail et du capital. Et en Angleterre, on va avoir l'effet inverse, les prix du facteur terre vont diminuer et ceux du travail et du capital augmenter. Les prix vont donc se compenser au niveau mondial. Ainsi, les prix des facteurs se rejoignent. Tant qu'il y a différence de prix au niveau mondiale, on a intérêt à modifier la spécialisation. [...]
[...] La différenciation des produits est prise en compte dans les théories de la concurrence imparfaite. Il y a deux types de différenciation des produits : Verticale (celle étudiée par Chamberlin) : on va différencier les produits par la qualité (haut de gamme, bas de gamme) Horizontale (celle étudiée par Hoteling) : on a des produits identiques, mais qui sont différenciés par des caractéristiques simples (couleur, formes, ) 1. La différenciation verticale Cet aspect a été étudié par Stiglitz, Krugman, et Lassidru-Duchêne. [...]
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