Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les organisations internationales (au premier rang desquels le GATT devenu plus tard l'Organisation Mondiale du Commerce) ainsi que les pouvoirs publics n'ont cessé de promouvoir le libre échange. Cependant ce modèle est de plus en plus remis en cause et on assiste à la résurgence ponctuelle de mesures protectionnistes en différents points du globe. A l'origine, le commerce international a été organisé autour de deux principales théories : le libre échange et le protectionnisme. La première d'entre elle a été, défendue par les classiques, a été construite par des auteurs tels que Smith ou Ricardo (...)
[...] De plus cette baisse de concurrence peut conduire à la mise en place d'un monopole nationale. Cette situation est préjudiciable pour le consommateur qui se trouve pénalisé par la hausse des prix qui est la conséquence de ce manque de compétition. Il est également perdant par le fait que ses besoins risquent de ne pas être satisfaits à cause du manque de choix ou de qualité. Il y a donc une perte de diversification de la consommation. Le protectionnisme peut aussi impacter les relations du pays qui a choisit d'appliquer cette doctrine, au sein du concert des nations. [...]
[...] La question est alors de savoir laquelle de ces théories est la plus avantageuses : libre échange ou protectionnisme ? Afin de répondre à cette question deux parties seront envisagées : tout d'abord les avantages et les inconvénients du libre échange puis ceux du protectionnisme Intérêts et limites du libre échange Le libre échange peut s'expliquer par des raisons théoriques mais il comporte aussi des limites Les raisons théoriques du libre échange Le premier personnage à avoir posé les bases du libre échange est Adam Smith, au XVIII siècle, dans son ouvrage Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations. [...]
[...] D'autres formes de protectionnisme sont également possibles. Il y a tout d'abord le protectionnisme défensif qui consiste pour un pays, à protéger son marché intérieur par des barrières tarifaires telles que les droits de douanes, ou des barrières non tarifaires comme des normes techniques ou réglementaires par exemple. Il se peut aussi que le protectionnisme soit offensif. Dans ce ca là, en plus des protections défensives, d'autres techniques sont utilisées pour favoriser le marché intérieur. Il peut s'agir de protections para tarifaires telles que des subventions aux productions nationales. [...]
[...] Ces pratiques restent fortement condamnées par l'OMC qui ne tolère aucune entrave au libre échange. Le néoprotectionnisme peut être rattaché à la théorie du commerce international stratégique de Spencer et Brander. Selon eux les pays ont intérêt à aider leurs entreprises, dans certains cas, par des subventions et des mesures protectionnistes pour leur permettre de se développer et d'être compétitive à l'échelle international Les limites du protectionnisme L'application par un pays du protectionnisme peut avoir des répercussions négatives. Cette doctrine est, tout d'abord, préjudiciable aux entreprises. [...]
[...] Libre échange ou protectionnisme ? Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les organisations internationales (au premier rang desquels le GATT devenu plus tard l'Organisation Mondiale du Commerce) ainsi que les pouvoirs publics n'ont cessé de promouvoir le libre échange. Cependant ce modèle est de plus en plus remis en cause et on assiste à la résurgence ponctuelle de mesures protectionnistes en différents points du globe. A l'origine, le commerce international a été organisé autour de deux principales théories : le libre échange et le protectionnisme. [...]
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