Malthus, Smith, Say, Liberalisme
L'école classique en économie regroupe des économistes du XVIIIe siècle et du XIXe siècle. Ses membres les plus importants qui sont pour la plupart des philosophes installés, en Grande-Bretagne, Adam Smith, David Ricardo , Thomas Malthus, John Stuart Mill, et en France, Jean-Baptiste Say.
La pensée économique classique se développe en même temps que naissent la société industrielle et le capitalisme moderne.
Ils cherchent avant tout à expliquer les phénomènes de croissance, de développement et de répartition des richesses entre les différentes classes sociales.
Les économistes classiques voient tous les phénomènes économiques comme interdépendants et veulent proposer une théorie générale intégrant tous les phénomènes économiques.
[...] Ensuite, la loi des avantages comparatifs va en découler. Selon lui, le libre-échange pousse chaque pays à se spécialiser dans les domaines pour lesquels il est comparativement le mieux placé, si bien que même le pays le moins bien placé dispose de domaines d'activité possibles, qui sont ceux dans lesquels les autres sont relativement moins performants. Par exemple, si un pays est plus efficace à la fois dans la production de blé et dans celle de moutons, il n'a pas intérêt à poursuivre ces deux activités à la fois, mais à concentrer ses efforts sur la production où sa supériorité est la plus forte, laissant aux concurrents moins performants le soin de se spécialiser dans l'autre (pour appuyer sa théorie, Ricardo prendra l'exemple de l'Angleterre et du Portugal avec le vin et le drap). [...]
[...] Il aura une influence certaine sur les fonctionnaires anglais affectés en Inde. Il rencontre David Ricardo pour la première fois en 1811, les deux hommes tiennent ensuite une correspondance abondante qui lui permettra de développer des analyses nouvelles sur la demande. Il compose d'autres ouvrages, notamment Les Principes d'économie politique, publiée en 1820. Il décède en 1834 et est enterré à l'abbaye de Bath, dans le Somerset Œuvres Essai sur le principe de population Pour Thomas Malthus, les lois universelles de la nature démontrent l'existence d'une loi de population. [...]
[...] Ses nombreux ouvrages d'économie politique firent qu'il fut invité à donner des lectures à l'Athénée Royale en 1816 et qu'il fut nommé professeur à la chaire d'économie industrielle au Conservatoire national des arts et métiers, en Apports de l'auteur à l'école La production de richesses Selon Say, Smith attribue au seul travail de l'homme le pouvoir de produire des valeurs, alors que l'action de la terre ou les services rendus par le capital jouent également un rôle important dans la production de richesses. En effet, Smith limite les richesses aux substances matérielles. [...]
[...] L'État doit protéger les citoyens contre les injustices et les violences venant de l'intérieur comme de l'extérieur. Smith admet une autre fonction à l'état qui est d'entretenir ces ouvrages ou ces établissements publics dont une grande société retire d'immenses avantages Il admet par ce biais une forme d'interventionnisme de l'état qui doit prendre en charge ses infrastructures et ses services publics Limites de la pensée La théorie de l'avantage absolu s'est révélée être un argument relativement faible en faveur du libre-échange, inférieur aux analyses de David Hume sur la balance des paiements qui l'avaient précédée, mais surtout à la théorie de l'avantage comparatif avancée par David Ricardo en 1817 dans Des principes de l'économie politique et de l'impôt : Dans le monde de Smith, deux pays n'avaient avantage à échanger que lorsque chacun d'entre eux disposait d'un avantage sur l'autre dans une production donnée. [...]
[...] La portée de la théorie de JS. Mil est restreinte en ce qui concerne la détermination des termes de l'échange entre pays industrialisés et très limités entre pays développés. L'hypothèse de J.S Mill restreint la portée de la loi, puisque, dans la mesure même où un pays retire un avantage du commerce avec l'étranger, les revenus des individus augmentent de ce fait, ce qui peut modifier les demandes des divers biens. La différence essentielle entre les classiques anglais et les classiques français est dans leur conception de la valeur. [...]
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