Cours d'Economie (Terminale) sur l'analyse du sous emploi de J.M. Keynes. Explications précises et illustrées par des exemples concrets. La demande effective, le volume de consommation, le taux d'intérêt, le rendement, le multiplicateur keynésien, le salaire d'efficience, le chômage keynésien ou encore l'opposition insiders/outsiders y sont abordés.
[...] La politique économique se double d'une politique sociale. Citation de Keynes : Si la trésorerie était disposée à remplir de billets de banque les vieilles bouteilles, à les enfouir à des profondeurs convenables dans des mines désinfectées qui seraient comblées avec des détritus urbains et à autoriser l'entreprise privée à extraire à nouveaux les billets, le chômage pourrait disparaître et compte tenu des répercussions, il est probable que le revenu réel de la communauté, de même que sa richesse en capital, serait sensiblement plus élevé qu'il ne l'est réellement. [...]
[...] La relation entre productivité et salaire est inversée par rapport à la théorie néo-classique standard : alors que cette dernière suppose que le salaire réel est déterminé par la productivité marginale du travail (l'employeur accroît sa demande de travail jusqu'au moment où le coût du dernier travailleur embauché est exactement couvert par ce qu'il apporte), la théorie du salaire d'efficience suppose que l'employeur, en fixant un niveau de salaire donné, motive le salarié à travailler en fonction de ce salaire. La théorie du salaire d'efficience, élaborée par G. A. [...]
[...] Revenir au plein emploi ne résulte pas dès lors des mêmes politiques. Dans le premier cas, les politiques d'inspiration libérale vont préconiser l'abandon des politiques sociales qui rendent le chômage moins coûteux pour les individus (RMI, indemnités de chômage). Elles vont également s'opposer aux mesures qui empêchent la flexibilité des rémunérations, seules responsables d'après elles de la persistance d'un fort chômage. Arthur Cécil Pigou dénonçait ainsi une indemnité, la dole versée aux chômeurs en Grande-Bretagne à l'époque de la grande dépression des années 1930. [...]
[...] D'autres éléments entrent en ligne de compte, comme la durée légale du travail, le fait d'avoir un travail à temps plein ou à temps partiel, le fait d'avoir un contrat à durée indéterminée ou seulement temporaire, etc. Tableau récapitulatif sur l'opposition entre néo-classiques et keynésiens Les politiques d'inspiration keynésienne sont-elles encore efficaces ? Les politiques économiques d'inspiration keynésienne se sont heurtées dans les années 1970 à des contraintes financière et externe. Contrainte financière, car les déficits budgétaires ont aggravé la dette publique dans la plupart des pays industrialisés du milieu des années 1970 jusqu'au milieu des années 1990. [...]
[...] La demande de travail des entreprises est alors insuffisante et il y a chômage. Ce chômage est donc lié à une insuffisante rentabilité de l'appareil productif. Le chômage keynésien correspond au cas où les offres sont rationnées sur les deux marchés (excès d'offre sur le marché du travail et le marché des biens), les entreprises ne produisent pas autant qu'elles le voudraient par insuffisance de la demande effective et il y a sous-emploi. Enfin, quand la demande excède l'offre sur tous les marchés, il y a une pression inflationniste. [...]
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