Mécanisme de l'accélérateur : toute variation de la demande entraine une variation plus que proportionnelle de l'investissement.
Explication : à court terme l'offre est dite rigide et donc si l'on veut avoir immédiatement une offre importante, il faut augmenter les investissements de manière à faire croitre le stock du capital (...)
[...] Les déterminants de l'investissement I. Le rôle de la demande Taux d'investissement = FBCF x 100 VAB (brut) Le taux d'investissement c'est la part de la richesse produite en une année qui est destiné à renouveler et à accroitre le capital d'une économie. A. La demande anticipée de Keynes Selon Keynes, c'est la demande effective qui va inciter les entreprises à investir (confère chapitre 1). B. L'accélérateur, c'est un effet d'accélération Procédé / principe qui fut énoncé en 1997 par Clark et qui sera repris par Aftalion. [...]
[...] Quelles sont les hypothèses du modèle de l'accélérateur d'investissement ? Il y a plusieurs conditions : - La quantité produite est toujours égale à la quantité demandée - Il faut absolument que les capacités de production soient saturées c'est-à-dire que les machines déjà existantes ne peuvent être utilisées si elles le sont déjà au maximum. - On suppose que les entrepreneurs ne répondent pas à une augmentation de la demande par une hausse des prix mais par une augmentation des quantités produites - Il existe dans le cadre du mécanisme de l'accélérateur un rapport stable entre le capital nécessaire à la production et les quantités produites (c'est-à-dire la demande), ce rapport c'est un coefficient de capital. [...]
[...] Depuis le début des années 1990 jusqu'au début des années 2000, le taux de marge reste stable puisqu'il oscille entre 32 et Par contre entre 1990 et 1997, le taux d'investissement diminue puisqu'il passe de 22 à On a des conséquences de la réunification de l'Allemagne. La réunification de l'Allemagne a rendu la demande allemande morose, il a donc moins d'importation. Dans ce contexte la profitabilité de nouveau joue un rôle négatif. En 1997, on entrevoit une reprise du taux d'investissement. Or à partir de 1997, le taux de marge diminue. [...]
[...] Le placement et l'investissement en capital productif sont les deux utilisations des profits des entreprises. V. Le coût des facteurs de production La décision d'investissement dépend également de la différence de coût entre facteur travail et facteur capital. Si le facteur travail est supérieur au coût du facteur capital, alors les entreprises vont chercher à économiser le coût du facteur travail et donc elles investissent (dans les machines) en capital productif. Si le facteur travail est inferieur au coût du facteur capital alors il n'y a pas d'investissement. [...]
[...] On distingue deux rentabilités : il y a d'abord la rentabilité qui intéresse le producteur c'est-à-dire l'entrepreneur et dans ce cas là on parlera de rentabilité économique, puis il y a la rentabilité qui intéresse les actionnaires c'est-à-dire la rentabilité financière. Pour financer ces investissements, l'entreprise a deux grandes possibilités : il y a d'abord les capitaux externes c'est-à-dire tout ce qui est recours au crédit bancaire et les empreints obligatoire. Ces capitaux externes engendrent inévitablement des frais financiers c'est-à- dire des investissements à verser. Puis il y a aussi les capitaux propres, ils sont fournis par les propriétaires de l'entreprise et les profits gardés par l'entreprise. [...]
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