Théorie économique, fait économique, science économique, histoire économie, économie moderne, capitalisme
La naissance des théories économiques occidentales :
« Théories économiques » et « faits économiques »
Pour commencer, il convient de distinguer les théories économiques des faits économiques.
Le mot « théorique» vient du Grec theorein signifiant contempler, analyser, observer, autrement dit les théories économiques constituent l'ensemble des analyses, des pensées, des idées, des réflexions des économistes comme Smith ou des écoles auxquelles ils appartiennent.
Le mot « fait » vient du latin factum signifiant action, activité, ainsi les faits économiques représentent l'ensemble des actions ou des événements économiques passés (crise de 1929, ou de 1973), présents (ex : chômage des jeunes), et futurs (la fin du pétrole ; l'augmentation de la dette publique ; population mondiale estimée à 9 milliards d'habitants en 2050).
[...] À preuve : ils s'appellent entre eux les économistes. Cela étant, ils ne forment pas encore une communauté véritablement scientifique. Même les classiques ne formeront qu'une pré-science économique. Les classiques donnent un caractère pré scientifique à l'économie Les économistes classiques peuvent être considérés comme les véritables fondateurs de la discipline économique. Avec eux, on assiste à la naissance de l'économie comme un premier discours presque scientifique. Pour plusieurs raisons : -ils veulent objectiver les phénomènes économiques. Autrement dit, ils veulent expliquer les phénomènes économiques de manière neutre. [...]
[...] -St Thomas théorise par ailleurs le juste prix (le justum pretium). Le prix juste est un prix qui ne lèse personne. Chacun dans l'échange doit être gagnant pour que se réalise une communion dans l'échange c'est-à-dire la justice commutative (justice dans l'échange). Si cette justice commutative ne s'est pas réalisée, il est toujours possible de mettre en œuvre les conditions d'une justice distributive c'est-à-dire d'une redistribution/réparation de l'injustice qui a été commise lors de l'échange. En un sens, l'on peut discerner en filigrane l'ancêtre de la justice sociale. [...]
[...] Au cours de l'histoire, il y a une interaction entre l'histoire des théories et des faits. En observant les faits économiques, des hommes vont éprouver le besoin de théoriser le réel c'est-à-dire de l'expliquer (comme c'est le cas de Marx, qui a sous les yeux la révolution industrielle et l'émergence du système capitaliste qui sont selon lui génératrices de cruautés sociales et de contradictions et va essayer de le prouver par des théories). Or ce qui est intéressant, c'est que les théories elles-mêmes influencent le cours de l'histoire (ex. [...]
[...] Ce mélange de philo et de théologie est dénommé la scolastique. À l'image d'Aristote, il reconnaît le caractère indispensable de l'économie marchande, mais définit les conditions pour qu'elle soit vertueuse : -il accepte la propriété privée, car les individus s'occupent mieux de ce qui leur appartient, travaille davantage pour eux-mêmes et parce que la propriété permet la préservation de l'ordre social. Or, il accepte une limite très importante au droit de propriété, à savoir : le vol en cas d'absolue nécessité. [...]
[...] Le pouvoir politique va vite laisser le pouvoir aux marchands. Section 4 : L'économie moderne A. L'avènement du capitalisme commercial en Europe L'entrée dans l'époque moderne entraîne de nombreux bouleversements qui conduisent à diffuser le capitalisme marchand à grande échelle : -la découverte du Nouveau Monde (1492) est synonyme de nouveaux territoires, richesses et donc nouveaux marchés. Le monde jusqu'alors européo-centré et qui réalisait l'essentiel de son commerce entre les deux rives de la méditerranée devient transatlantique. En effet, le capitalisme marchand est un capitalisme à forte dimension coloniale. [...]
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