Introduction à la microéconomie : confrontation offre et demande, rencontre offre et demande, et concurrence pure et parfaite

Résumé du document

On distingue deux approches principales en microéconomie, qui se différencient aussi bien par leur point de vue que par leurs centres d'intérêt.

L'analyse microéconomique est une approche individualisée fondée sur l'analyse du comportement des unités de décisions économiques que sont les consommateurs et les producteurs (analyse des comportements individuels et de leurs interactions).
L'analyse microéconomique est essentiellement issue des travaux des néoclassiques (marginalistes).

La macroéconomie, a contrario, s'intéresse à l'interaction entre des variables économiques agrégées au niveau de l'économie nationale (PIB, chômage, indice des prix, etc.).
La macroéconomie essaie de résorber le chômage ou encore l'inflation (...)

Extraits

[...] La consommation d'un bien diminue lorsque le prix de ce bien augmente. On observe que l'effet de cette hausse du prix d'un bien X ne se traduit pas de façon systématique sur la consommation du bien Y. L'accroissement du prix d'un bien entraîne deux effets opposés sur la consommation : - Effet de substitution : Si le prix d'un bien X augmente, ça veut dire que le prix relatif des autres biens substituables a baissé. Ça entraîne une augmentation de la consommation des biens substituables. [...]

[...] Selon l'élasticité obtenue, il est possible de décrire trois courbes d'offre particulières Offre et coût de production L'offre augmente avec les prix de vente. Cela peut paraître logique, mais ce n'est pas toujours vrai : la courbe d'offre n'est croissante que sous certaines conditions. D'une manière générale, lorsqu'on augmente la production, cela contribue à élever les coûts unitaires de production. Le producteur augmente les prix de vente de sorte à compenser la hausse des coûts. Le producteur essaie toujours de maximiser son profit. [...]

[...] Pendant très longtemps, on a considéré que l'utilité était un concept mesurable et que chaque consommateur était capable de mesurer cette utilité (utilité cardinale) : Jevons et Walras. On évoque alors l'utilité totale qui mesure la satisfaction provenant de la consommation d'un bien X. Elle dépend des quantités consommées de X. A partir de l'utilité totale, on calcule l'utilité marginale, qui décrit la variation de l'utilité totale, qui résulte de la consommation d'une unité supplémentaire de bien. Les besoins ont une intensité de moins en moins élevée pour un même bien à mesure qu'ils sont satisfaits. [...]

[...] La source de satisfaction unique du producteur est le profit. Son objectif est donc la maximisation du profit. Les comptables calculent des bénéfices. Ils servent à rémunérer le travail des entrepreneurs, et à rémunérer les capitaux que l'entrepreneur a investis dans l'entreprise. Le travail et le capital sont des facteurs de production au même titre que les autres. Lorsqu'on rémunère un facteur de production, on parle de coûts. Le profit est un revenu résiduel lorsque l'entrepreneur a rémunéré tous les facteurs de production. [...]

[...] Le producteur est jugé représentatif de tous les autres, parce que toutes les entreprises répondent aux mêmes motivations, aux mêmes comportements. Une entreprise est une unité économique définie comme étant un centre de décision dans le domaine de la production. Elles s'identifient à la personne ou aux groupes de personnes qui sont chargées de prendre les décisions. C'est pour cela qu'on parle du producteur en microéconomie : c'est lui qui décide. La deuxième hypothèse permet de caractériser le comportement du producteur. [...]