L'économie est une science sociale qui s'intéresse aux activités et relations humaines mais surtout à des points que traitent d'autres sciences : politique, sociologie, gestion…
Cependant elle n'adopte pas le même point de vue : en économie, on résume tout à un problème d'arbitrage. J'ai des choix à faire, chaque décision entraîne des coûts et des bénéfices. L'économie veut les évaluer et les comparer afin de prendre la meilleure décision pour rendre les coûts minimums et les bénéfices maximums. C'est donc une façon particulière d'envisager les actes sociaux. La société n'a cessé d'évoluer, l'économie également.
[...] La modélisation C'est un principe de base de la macroéconomie. L'économiste cherche à étudier la réalité, mais il ne peut pas exploiter et visualiser tous les détails de tous les agents de la même façon que l'on ne peut pas reproduire une carte de région à l'échelle 1 :1. Il faut résumer : c'est la modélisation. Il est impossible et inutile de représenter la réalité économique dans tous ses détails. L'économiste cherche à extraire de la réalité les variables explicatives pertinentes et à mettre en évidence les liens entre ces différentes variables. [...]
[...] La science économique est : - une science évolutive - une science d'observation - une science non expérimentale. En économie lorsque l'on trouve un résultat avec une marge d'erreur de 30 a c'est un bon résultat, contrairement a d'autres sciences comme la physique ou l'erreur ne peut dépasser un ordre de grandeur de Pourquoi faut-il produire et créer des biens ? Une des réponses possibles est que l'on va créer des biens, car les biens disponibles sont rares et en quantité limitée. [...]
[...] Notion d'utilité illusoire, subjective qui est importante. Ex. : ne pas avoir la dernière console de jeux vidéo. Les notions d'utilité et de besoins doivent faire face à la subjectivité et aux gouts des agents. Si la rareté peut être mesurée, c'est plus difficile à faire pour les besoins, car ils sont subjectifs. Ils peuvent dépendre du contexte, des individus, des circonstances Ex. : Un parapluie n'est pas un bien économique dans le désert. De même, quand un besoin est satisfait il n'est plus un besoin : je suis prêt à payer mon premier verre d'eau mais si je n'ai plus soif, vais-je payer un second à ? [...]
[...] Dans ce cas, l'économiste doit être neutre et objectif. On va donc décrire l'économie telle qu'elle est et essayer de la comprendre et de la prévoir. L'approche normative adopte une description de l'économie telle qu'elle devrait être et non-pas telle qu'elle est. Cette approche recherche une meilleure allocation des ressources rares. Meilleure = jugement de valeurs = subjectivité. Une science de l'observation En science économique, il est impossible de trouver des lois qui vont résulter d'expériences : la démarche inductive est impossible. [...]
[...] Au contraire, pour les néo-classiques, la macroéconomie résulte de la somme de la microéconomie. Quelques problèmes contemporains majeurs -Croissance économique et cycles -Inflation et chômage -Déficit public et dette de l'Etat -Crédit bancaire, marchés financiers et économie réelle. La multiplicité des paradigmes Paradigme = croyance. Chacune des réponses économiques repose sur le paradigme en lequel on croit. Ex : paradigme néo-classique : croyance en le libéralisme. Paradigme keynésien : l'Etat doit nous protéger des autres hommes, etc . Actuellement les USA sont plutôt néoclassiques tandis que le vieux continent penche vers le keynésianisme. [...]
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