Introduction à l'économie du travail, force de travail, usage productif, revenus primaires, prélèvements sociaux, principe d'unité, principe de hiérarchie, taylorisme, fordisme, inflation, keynésiens, chômage, luttes sociales, marxisme
L'économie du travail c'est la partie de l'économie qui s'occupe de l'échange, de l'usage productif et de la reproduction de la force de travail. L'usage productif du travail va être au cœur de ce courant. On est dans une approche qui est socio-économique. C'est un aspect négligé par le paradigme standard des néoclassiques, mais centrale chez les hétérodoxes (Keynes). La reproduction de la force du travail c'est la formation des revenus primaires. C'est ce qui touche au salaire, avec ses différentes théories. On peut également intégrer la formation des revenus secondaires, on traitera alors des revenus de transferts qui sont déconnectés de l'activité (indemnités, mais aussi système de retraite). On se trouve dans un ensemble où une partie des revenus est liée au travail et une partie déconnectée du travail (prélèvements sociaux).
[...] C'est le coût de reproduction de la force de travail. On baisse la valeur d'échange de la force de travail. On diminue ainsi les prix et donc on pourra diminuer le coût de reproduction de la force de travail. Le capitaliste perçoit la production de valeur comme provenant du capital constant et variable. M=c+v+pl La composition organique de capital c'est la part du capital constant sur la part de capital variable. I. De la théorie standard et de son renouvellement A. [...]
[...] Mais l'objet n'est plus le même, on défend l'emploi et non plus les conditions de travail. Il y a également moins de jours de grève. Logiques de mondialisation qui ont changé de nature et qui sont liées à certains aspects du progrès technique. Exemple du travail à distance. Un grand nombre d'entreprises pense à une organisation internationale (à cause de la main-d'œuvre spécialisée, de son bas prix . Il y a une mondialisation de la division du travail. Cela exerce des formes de pression importantes sur les salaires. [...]
[...] La vente de travail exprime une offre individuelle. Elle dépend donc des préférences individuelles entre loisirs et travail. L'offreur de travail va déterminer son comportement en fonction du prix de marché. Il va égaliser sa désutilité d'une même unité de loisir contre l'utilité d'une unité de revenu. L'offre de travail est une fonction croissante du salaire réel. Effet revenu et effet de substitution Quand le salaire réel s'accroit, il y a deux effets contradictoires qui se produisent : l'effet de revenu et l'effet de substitution. [...]
[...] Tertiarisation, nouvelle vague d'informatisation, séparation entre conceptions et réalisation. Généralisation de la néo-taylorisation des services, du travail qualifié. Obligation de résultat. On ne contrôle pas le travail pendant la production, mais on contrôle le résultat et notamment le résultat d'un travail qualifié. Ce qui transforme la nature de la charge de travail. On assiste à une flexibilisation et une précarisation. De nouvelles formes d'exploitation apparaissent. L'individualisation de la relation salariale est liée à la technique. On observe une transformation de l'activité de travail donc des formes d'exploitation. [...]
[...] Typologie des formes de travail. Salariat. Travail rémunéré (emploi). Bref historique de l'économie du travail - Économie des marchés du travail, c'est la nouvelle microéconomie, - Sociologie, - Ergonomie, - Industrial relations. Le faible développement de l'économie du travail est situé : 1945-1970 Les classiques n'ont pas produit une économie du travail à proprement parler. Chez Keynes il n'y a pas une économie du travail en tant que telle, la question du travail dépend de l'emploi et ne provient pas du marché du travail, mais du niveau de la demande. [...]
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