D'après Adam Smith (1776), dans "La richesse des nations", la concurrence est un type de comportement, un état d'esprit particulier. Chaque individu va rechercher son intérêt personnel et recherche à l'emporter sur ses rivaux, faire mieux que les autres. Pour lui, la concurrence est le principe fondamental de l'organisation de la vie des affaires. Cette rivalité entre individus entraîne deux bienfaits pour la société.
Pour déterminer le prix du marché, il faut confronter l'offre et la demande, il n'y a qu'un seul point où l'offre est égale à la demande. On obtient alors Q* qui est la quantité d'équilibres échangés sur le marché. Hors de ce point, il n'y a pas d'échange. Ces quantités sont échangées au prix P*. Quand l'offre est supérieure à la demande, le prix baisse, et quand la demande est supérieure à l'offre, le prix augmente.
- Qu'est-ce que la concurrence ? Est-ce qu'il existe différentes visions de la notion de concurrence en théorie économique ?
- Quels sont les avantages de la concurrence ?
- Est-ce que les firmes mettent en place des stratégies anticoncurrentielles ? Si oui, quelles sont ces stratégies ? Et quelles sont les conséquences de ces stratégies ?
- Comment le problème de la concurrence est appréhendé par les autorités concurrentielles, celles qui sont chargées de faire respecter la concurrence (tribunaux, Commission européenne, anti-trust...) ?
[...] Ex : l'entente est interdite, le dumping (vente à perte), la vente liée est aussi interdite (acheter un autre produit obligatoirement en plus de celui qu'on veut), imposer des conditions différentes est interdit : discrimination non justifiée . Beaucoup de comportements sont interdits car sont anticoncurrentiels. On réglemente aussi les structures de marché : interdiction de monopole (Orange SFR Bouygues) sauf dans les monopoles publics. Ces règlementations ont pour but de faire tendre les performances vers l'optimum économique, c'est-à-dire les performances du modèle néo- classique: Etat interventionniste. [...]
[...] L'école Structuraliste s'est débarrassée dans les années 50 de l'idée selon laquelle la structure d'un marché correspond à la seule explication des performances des entreprises. En d'autres termes, un intérêt croissant fut porté aux stratégies des entreprises. En réalité, dès 1939, Mason se pose la question de l'analyse de l'économie réelle et des performances économiques des entreprises et du système global. Mason, intéressé par l'analyse du réel, constate que le modèle néo- classique ne lui est d'aucune utilité, on s'aperçoit que dans ce modèle les hypothèses sont irréalistes. 1st hypothèse : dans la réalité, les marchés ne sont pas atomistiques mais plutôt oligopolistiques. [...]
[...] Marge unitaire X quantités : π (cadre hachuré) II- Les enseignements de l'école néo-classique Néo-classiques = nvx classiques (2ème moitié du XIX siècle à aujourd'hui) Adam Smith avait donné les conditions pour que la concurrence fonctionne au mieux. Par exemple, il estimait que la concurrence fonctionnait bien si le nbr d'agents sur les marchés était élevé. Les agents (les consommateurs et les producteurs) devaient disposer d'une bonne information sur le marché. La concurrence fonctionne bien si les entrepreneurs peuvent s'installer facilement sur le marché. Pour Smith, ces conditions sont utiles au bon fonctionnement des marchés mais ne sont pas absolument nécessaires. [...]
[...] Selon Hayek (roi des libéraux) 1960, puisque la rivalité des affaires au sens de Smith est mise hors jeu par néo, on peut dire que ce modèle ne peut servir à ceux qui sont en charge de la politique de la concurrence. Toutes les lois sur la concurrence n'ont aucun sens. Ce modèle néo a accrédité l'idée, dans le cadre de la politique de la concurrence, que la concurrence ne peut être effective qu'avec un grand nombre de participants au marché, ce qui implique que les marchés de petit nombre doivent être regardés avec suspicion et condamnés. [...]
[...] Ceci signifie qu'il n'existe pas une gamme prédéterminée de fait mais c'est à la concurrence de mettre en lumière les possibilités des acteurs et des marchés. Pour lui, cette procédure de découverte permet le progrès technique et d'améliorer le bien-être des consommateurs. Alors Kizner (1973) décrit cette procédure de découverte, il explique : au début les agents économiques sont dans un état d'ignorance et celui-ci les conduit à prendre des décisions qui ne leur permettent pas d'obtenir de bons résultats. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture