L'analyse économique analyse les choix que toute communauté humaine doit faire pour résoudre les trois problèmes fondamentaux suivants :
· Quels biens et services produire ?
· Comment produire ?
· Pour qui produire ?
Cela afin d'assurer la vie de tous les jours. En insistant sur le rôle de la communauté ou de la société, cette définition place l'analyse économique dans le domaine des sciences sociales. Celles qui étudient et expliquent le comportement des êtres humains. L'analyse économique se limite à la composante du comportement humain liée à la production, à l'échange et à l'utilisation des biens et des services. Elle part d'un constat (...)
[...] Ce sont les fluctuations de la demande qui expliquent qu'on puisse s'écarter temporairement du chemin de long terme déterminé par les forces de l'offre. Il n'y a rien à comprendre, c'est une évidence. Exemple. Supposons que les caractéristiques de l'économie, facteurs, technologie, etc., soient telles que cette économie devrait croître au rythme de par an. On observe sur le graphique que lors d'une année quelconque, le taux de croissance était de seulement Cela peut vouloir dire simplement, pour des causes psychologiques par exemple, que les ménages ont moins consommé, mettons le premier trimestre de l'année. La demande était donc inférieure à la production. [...]
[...] Le prix est une grandeur nominale, par définition. La valeur nominale de deux kilos de patates à 1 le kilo c'est 2 leur prix. La valeur réelle de en termes de patates c'est la quantité réelle, concrète, physique de patates qu'ils permettent d'acheter, soit 2 kilos. Si le prix des patates passait à 2 par kilo, la valeur réelle de 2 serait désormais 1 kilo de patates, soit deux fois moins. L'idée est qu'il faut distinguer ces deux types de grandeurs, réelle et nominale, tout simplement parce que si 2 valent et vaudront toujours 2 valeur nominale, leur valeur réelle fluctue, leur pouvoir d'achat tout simplement. [...]
[...] L'offre c'est aussi la production, les deux sont synonymes. Ce sont donc les déterminants de l'offre ou de la production qui expliquent, logiquement, que la production augmente à long terme. Quelles sont-ils ? La quantité que l'on peut produire dépend Des facteurs de production dont on dispose : le travail, le capital, la terre, on pourrait ajouter la terre ou les surfaces cultivables par exemple qui, à long terme, peuvent être accrues (cf. la déforestation de l'Amazonie pour planter de la canne à sucre.) De la technologie dont on dispose. [...]
[...] Elles ne sous renseignent pas directement sur les grandeurs ex ante ou souhaitées. Il y aura déséquilibre entre l'offre et la demande à court terme quand ces grandeurs ne concorderont pas. Il y aura équilibre quand elles concorderont. Toute la difficulté est donc simplement 16 d'avoir une idée de ces chiffres fantômes, de les connaître ou de les évaluer, pour pouvoir les comparer à ceux qu'enregistrent tout simplement les comptables nationaux. Dernière remarque. Une fois de plus ce sont les quantités qui se sont adaptées et non les prix puisqu'ils sont fixes. [...]
[...] D'où vient alors que persiste cette opposition doctrinale ? La raison est simple. Certains pensent simplement qu'il est impossible d'obtenir cette flexibilité à court terme, que l'économie sera, quoi qu'on fasse, toujours caractérisé par de fortes rigidités ou imperfections. C'est le point de vue keynésien notamment et celui qui est retenu ici. Pourquoi ? A cause d'une part d'un constat évident et d'une raison déjà exposée plus haut. Les économies ne seront jamais flexibles à court terme, ne se comporteront jamais de façon idéale à cause de propriétés irréductibles d'inertie et de résilience de ces mêmes économies dues par exemple, à la nature même des individus. [...]
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