Depuis une trentaine d'années, des approches qui remettent la question des institutions dans les préoccupations des économistes se développent.
Parmi ces derniers, deux grands courants dominent :
- la nouvelle économie institutionnelle
- la redécouverte du courant institutionnaliste américain depuis la fin du XIXe siècle et l'école des « industrial relations ».
Le succès de cette approche institutionnelle est qu'elle apporte des réponses intéressantes à des questions pour lesquelles l'économie standard apporte de mauvaises réponses ou n'en apporte pas du tout.
Les institutions constituent les règles du jeu économique qui naissent de la rationalité limitée. Elles sont le même mode de fonctionnement que les agents rationnels.
[...] Dire qu'un agent ou qu'un groupe social bénéficie d'une institution particulière ne veut pas dire qu'il en est le créateur. En fait, cela explique qu'il n'y a pas de nécessité aux institutions c'est- à-dire qu'il n'y a pas de rôle historique obligé qui pourrait expliquer la genèse ou la persistance de ces institutions , de ces règles, de ces normes sociales. Rien ne garantit que dans le futur, la nouvelle institution sera efficiente. En clair, dans la société, il existerait un certain nombre d'institutions inefficientes, mais qui subsisteraient. [...]
[...] L'évolution historique des institutions est la transformation de tout cela dans la nécessité des individus de modifier les échanges. C'est parce qu'il y a nécessité de structurer les échanges qu'il y a des institutions. Quel est le changement historique ? On est toujours du côté de l'individualisme méthodologique. Les institutions vont toujours être considérées du point de vue de leur nécessité. Ce sont des procédés efficaces qui doivent leur existence que parce qu'ils sont plus efficaces que les procédés de marché. [...]
[...] Cela veut dire que la coordination entre individus qui échangent est coûteuse. Il existe des institutions éco parce qu'il est coûteux de structurer l'échange. Une coordination est coûteuse Selon SIMON, il existe des coûts de transaction ou plutôt il y a des transactions pour lesquelles recourir au marché est coûteux: c'est notamment le cas lorsqu'il faut organiser l'échange à travers des contrats, quand il faut surveiller l'exécution des contrats. Les coûts de transaction sont des coûts de stipulation de mise en œuvre des contrats qui sous-tendent tout échange (SIMON) Cela revient au fait que tout recours pour le marché engendre des coûts. [...]
[...] Les institutions, l'histoire et l'efficience économique : la nouvelle économie institutionnelle selon D.G North Depuis une trentaine d'années, des approches qui remettent la question des institutions dans les préoccupations des économistes se développent. Parmi ces derniers, deux grands courants dominent : - la nouvelle économie institutionnelle - la redécouverte du courant institutionnaliste américain depuis la fin du XIXe siècle et l'école des industrial relations Le succès de cette approche institutionnelle est qu'elle apporte des réponses intéressantes à des questions pour lesquelles l'économie standard apporte de mauvaises réponses ou n'en apporte pas du tout. [...]
[...] La première révolution est liée à une nouvelle incitation qui incite à la sédentarisation qui induit une surexploitation. En clair, la propriété privée est la conséquence de la sédentarisation. Avec des dispositifs de pensées différentes, on peut interpréter différemment l'histoire. Appuyons-nous encore sur un exemple de North : Celui-ci se base sur l'évolution du système bancaire des Etats-Unis. Le point de départ est fondé sur l'indépendance des États-Unis laissant un marché de la finance désorganisé. Peu à peu, les individus vont inventer la banque (comme nous la connaissons aujourd'hui) qui a pour rôle de collecter l'épargne et prêter aux investisseurs. [...]
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