Inéluctable dynamique du capitaliste, Karl Marx, crises économiques, prix du blé, commerce extérieur, taux de profit, flexibilité du système capitaliste, productivité, industrie du luxe, produits alimentaires
Marx a deux objectifs : faire apparaître les inégalités et l'inhumanité du système capitaliste, et montrer que le système capitaliste est instable et va s'achever. Le taux de profit va baisser avec l'État stationnaire pour les classiques. En outre, il va baisser, car le prix du blé augmente, ce qui pousse les salaires à la hausse et donc cela écrase le profit, c'est-à-dire le résidu. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, on a une autre explication : la fin du taux de profit n'est pas liée à des causes extérieures au système industriel, mais liée à des causes endogènes.
[...] Marx a raison mais la fin du capitalisme n'est pas arrivée, le système n'est pas mur. On voit de multiples signes de défaillances : chômage élevé, incapacité à fournir de nouveaux emplois, inégalisés croissantes. Marx n'avait pas anticipé la capacité d'adaptation du capitalisme : • On a un développement de l'état providence : développement de l'assurance chômage, transferts sociaux, sécurité sociale. En cas de crise, la récession ne peut pas être trop profonde et la demande ralentie mais ne s'écroule pas. [...]
[...] Problème : cette augmentation du temps de travail est limitée physiquement car la main d'œuvre se fatigue donc est moins productive et limitée également de manière institutionnelle avec les règles sociales. En augmentant l'intensité du travail sans toucher au nombre d'heure de travail avec une meilleure organisation de la production et accélérer la cadence. Augmenter la plus-value relative en diminuant le salaire de subsistance en faisant diminuer le prix des biens alimentaires notamment en faisant importer des produits alimentaires. La baisse du prix des machines, facteur de ralentissement du taux de profit. [...]
[...] La fin du capitalisme ? On a une succession de période de crises et de rétablissement. Ces crises dans l'analyse de Marx ont un statut important car elles interviennent régulièrement et sont une caractéristique du système capitaliste. Les crises sont le symptôme de contradiction du système, validation des thèses de Marx. Crise de surproduction provoque des vagues de licenciement et amener un salaire à la baisse jusqu'à revenir à la normal jusqu'à la prochaine crise. Les crises sont à la fois la solution à court terme car elles purgent l'excès d'offre et relance la machine capitalisme mais aussi une solution à long terme avec une explosion sociale. [...]
[...] Pour Marx, le système prépare sa fin car l'assiette des profits c'est le travail et il souligne une masse de chômeurs important, qui est un fort avantage pour les capitalistes car les salaires n'augmenteront pas. I. Mécanisation et baisse du taux de profit Taux de profit sa calcul : taux de plus-value / composition organique du capital. La mécanisation provoque mécaniquement la baisse du taux de profit. Pour Marx, le système aura explosé avec un durcissement des crises suite à une baisse tendancielle du taux de profit. [...]
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