Crise des subprimes, crise financière, illusion, libéralisme économique, gouvernance, capitalisme, Weber, Lordon, Hayek, Crise
Dans ce document l'intérêt est d'analyser le système économique actuel sous trois angles.
- un angle historique et chronologique du pourquoi et du comment de la crise.
- la multiplicité du libéralisme et comment le néolibéralisme est en quelque sorte une illusion libérale presque infondée sur les modèles théoriques.
- l'inertie et la résistance du changement de valeur comme quoi l'illusion de la régulation est difficilement prévisible.
[...] Emission du 14 mai 2010 avec Lordon Frederic Economiste et Nicolas Cori journaliste à Libération. Le titre de l'émission est Nationaliser les banques ? Bonne idée Hayek Friedrich La route de la servitude 1944 Dostaler Gilles Le Libéralisme de Hayek 2001 Friedman Milton Capitalisme et Liberté 1962 A voir aussi Economie et Société du même auteur publié en 1921 Christian Walter, Michel de Pracontal, Le Virus B Crise financière et mathématiques Media internet Arretsurimages.net Emission du 28 mai 2005 Les deux tiers des ordres de bourses aux USA sont passés par des machines Les mathématiques aggravent-elles la crise ? [...]
[...] En effet empiriquement le meilleur moyen pour assainir les dettes publiques c'est bien le retour à la croissance (qui va permettre de nouvelles recettes publiques). Néanmoins les politiques de restrictions budgétaires sont un frein à la croissance donc on peut émettre l'hypothèse que certes les dettes et déficits publics vont baisser mais à une vitesse tellement lente qu'il y'aura peut-être une décennie de faible croissance et donc de chômage de masse. La crise des subprimes a bien montré que l'illusion libérale avait vécu. C'est une utopie de croire que le marché peut fonctionner sans coordination. [...]
[...] Philosophiquement cela induit à un retour à un Etat acteur fort, du moins un acteur encadrant de la vie économique par le droit et des politiques économiques qui se veulent efficaces. Cependant ce tournant ou recentrage politique et idéologique se traduit-il dans les faits ? En effet même si il est évident que les politiques économiques ne peuvent contrer instantanément les effets d'une crise aussi importante que celle que nous connaissons depuis 2007 la question mérite d'être posée. C'est tout les mœurs capitalistiques, les objectifs des entreprises qu'il faudrait revoir pour assister à une véritable contre- contre révolution de l'école de régulation. III. L'incapacité d'une régulation efficace ? A. [...]
[...] Certains penseurs de l'école de la régulation comme Frédéric Lordon[11] ou Michel Aglietta[12] sont néanmoins tellement sceptiques concernant l'éthique du capitalisme et du libéralisme que leurs thèses prononcent de fait la fin du capitalisme. Le système actuel allant de petites crises en petites crises, aux moyennes crises qu'on pourra rattraper, on arriverait à un stade où il y'aura une crise majeur que ni l'Etat, ni les institutions financières, auront une marge de main d'œuvre d'action pour agir en profondeur sur le système. [...]
[...] En plus de vider la banque de tout ses fonds propres il y'a une réelle menace sur le marché immobilier britannique. Les Etats en plus des nationalisations ont mis en place pendant la même période des grands plans de sauvetage de l'économie et du système bancaire Cela se traduit par des nationalisations partielles ou totales, l'entrée dans le capital des banques pour les recapitaliser, des prêts aux banques pour empêcher une insolvabilité générale, le rachat des actifs susceptibles d'être toxiques par l'Etat ou les banques centrales. [...]
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