1. L'évolution de la répartition sectorielle
a) La notion de secteur
La notion de secteur a été définie en premier par Colin Clark (1939, Les Conditions du progrès économique) et Jean Fourastié (1949, Le grand espoir du 20e siècle).
Ces deux auteurs distinguent les activités de production en fonction :
- De la nature du produit,
- Sa proximité à la nature
- Son degré de transformation
- Son caractère matériel ou immatériel
- Son intégration plus ou moins rapide du progrès technique
(...)
[...] D'autre part, les managers font l'objet de critiques dues à un manque de transparence dans la gestion de l'entreprise (comptabilité, car les actionnaires qui voudraient obtenir plus de dividendes. Les actionnaires vont de plus en plus influencer la gestion des entreprises. Ici on parle surtout des actionnaires à travers les investisseurs institutionnels qui sont un certain nombre d'intervenants sur les marchés (fonds de pension, caisses de retraite, les SICAV, Les FCP, tous sont des agents qui gèrent l'épargne des ménages). Les SICAV, FCP, sont des OPCVM : organismes qui collectent l'épargne des ménages et font des placements diversifiés sous forme de titres. [...]
[...] Pour Galbraith, ce mode d'organisation fait que les dirigeants salariés se détournent du seul objectif de rentabilité (maximisation du profit, ) pour se tourner vers un objectif de puissance et là on ne recherche plus la maximisation du profit recette totale coûts totale) mais l'augmentation du chiffre d'affaire. Ce que cherchent les managers, c'est d'étendre l'entreprise. Leur métier est de faire grandir l'entreprise et leur situation dépend de la grandeur de l'entreprise. Concrètement quand l'entreprise fait des profits, aux lieu de les reverser aux actionnaires ont réinvestie ces profits plutôt que de verser des dividendes. Remarque sur la thèse selon laquelle on serait passé d'une recherche de profit à une maximisation du chiffre d'affaire : Baumol reformule l'idée de Galbraith. [...]
[...] Dans ces scandales, il y a toujours fraude et trucage des compte (on dissimule des dettes ou surévalue des résultats ou encore on minimise des coûts). Pour D.Plihon ce genre de scandale révèle les disfonctionnements du capitalisme financier. Dans l'affaire Enron ce n'est pas le commerce de gaz qui est en cause, ce sont les activités financières de l'entreprise qui sont en cause (de même pour Vivendi Universal). Ce que révèlent aussi ces scandales, c'est la difficulté du capitalisme à s'auto réguler. Les rémunérations des managers en actions n'ont pas réussi à éviter les scandales. Les actionnaires n'ont pas réussi à réguler les managers. [...]
[...] Ce sont notamment, les NTIC qui ont améliorées la productivité dans de nombreux services. Dans toutes les activités qui concernent les secteurs liées à la logistique et à l'information : transports, télécommunication, activités financières, Grâce à la substitution du capital au travail, des progrès dans l'organisation du travail, Ces services connaissent un développement rapide, or leur productivité a augmenté, donc la tertiarisation ne freine pas la croissance. Ces services proposent de meilleures services à l'industrie, donc c'est favorable à la croissance. [...]
[...] Définitions et mesures Définitions La concentration est en première approche un processus d'accroissement de la dimension de certaines unités (établissements, entreprises, groupes à l'intérieur d'un secteur d'activité). La concentration se traduit par la diminution du nombre d'entreprises sur le marché. La concentration peut se faire à trois niveaux : Technique : on accroît la taille d'une unité de production, à savoir l'établissement (on agrandit une usine). Economique : la taille de l'entreprise en tant qu'unité juridique augmente (soit parce qu'une entreprise a des établissements plus nombreux et/ou plus vastes). Ce qui se traduit par l'augmentation des parts de marché (fusion). Financière : elle concerne les groupes. [...]
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