Théories économiques, pensée libérale, origines du libéralisme, critiques du capitalisme, Karl Marx
La pensée libérale est un moyen facile pour rassembler plusieurs courants de pensée : les Classiques libéraux (1776-1870) tels que Smith, Ricardo, Say et Malthus, les néoclassiques et d'autres comme les nouveaux classiques (1870-1914). On classe les néoclassiques, car dans les principaux ouvrages sont écrits en 1871 (Menger- école de Vienne), 1872 (Jevons- école de Cambridge) 1874 (Walras- école de Lausanne). JS Mill est dans la plupart des livres présenté comme un classique, mais peut aussi être considéré comme un réformiste.
Le point commun entre Smith, Ricardo et Marx est la valeur travail, mais il y a des différences dans la formulation, il y a plus de similitudes dans la théorie de la valeur alors que les néoclassiques vont avoir une théorie de la valeur utilité. Les classements sont durs à effectuer, on peut ainsi distinguer les classiques optimistes et les classiques pessimistes.
L'autre rupture de la théorie néo-classique est que l'optique est individualiste, mais aussi, ils adoptent un point de vue micro-économique alors que les classiques ont une optique macro-économique que Keynes renouvellera. Il y a de plus des différences entre la pensée libérale et même des différences entre les classiques libéraux optimistes (Say, Smith) et pessimistes avec Ricardo (état stationnaire), Malthus (loi de la population et refus de la loi des débouchés).
[...] Ils font remarquer que les décisions publiques ne sont pas forcément rationnelles. En se basant sur le paradoxe de Condorcet, Arrow écrit Social Choice and individual value, il montre que le choix n'est pas facile dans une démocratie. Par exemple, si on a Z qui ont trois types de choix pour les politiques publiques X A>B>C Y B>C>A Z C>A>B Face au théorème d'impossibilité d'Arrow, des auteurs ont proposé des votes à la majorité qualifiée, demandé un vote plus exigeant (plus de 50%). [...]
[...] De plus, les libéraux ne prennent pas assez compte du temps. Il faut du temps pour rééquilibrer les déséquilibres mais s'il faut plus de temps pour rééquilibrer les déséquilibres que le temps que se forment les déséquilibres, il va y avoir une crise. De plus, les crises de surproduction sont récurrentes dans le capitalisme comme dans les années 1930 montre que l'équilibre ne se réalise pas de manière optimale ex ante mais plutôt ex post. De plus, il faut une bonne répartition des salaires pour atteindre l'équilibre Pour Kaldor, l'épargne dépend de la répartition Théorie de la valeur utilité et juste répartition des revenus Contrairement à Smith et Ricardo, la valeur d'une marchandise dépend de son utilité et de sa rareté : la valeur travail. [...]
[...] Il y a un taux de flexion du chômage. L'équilibre de sous emploi ou l'équilibre ex post Pour Keynes, il n'y a pas d'équilibre ex ante car l'épargne et investissement ne s'équilibrent pas automatiquement. Il y a deux déséquilibres possibles : - une insuffisance de l'épargne (dans les pays pauvres) : écart inflationniste cad un excès de demande. - Un excès d'épargne et une insuffisance de la demande : écart déflationniste et ce pas est plus fréquent dans les pays riches car l'épargne dépend du revenu mais cette situation n'est pas toujours vérifiée comme l'ont montré les USA. [...]
[...] EN plus, la France dispose d'atouts comme le pays le plus peuplé d'Europe, son territoire vaste et a des sols fertiles. Il faut aussi favoriser le développement de manufactures qui permettraient d'assurer un excédent de production exportable mais seul un engagement plus important de l'Etat permettra de garantir la prospérité de ces établissements Il faut cependant attendre Colbert et le colbertisme pour voir ces réformes engagées, il constate que la masse monétaire européenne est relativement stable, pour que le pays s'enrichisse, il faut qu'il ait une balance commerciale excédentaire qui ne peut être assuré que par une hausse de l'intervention de l'état, il doit pratiquer une politique protectionniste en pratiquant une guerre des tarifs avec l'étranger. [...]
[...] L'autre moyen de contrecarrer les contradictions du capitalisme est l'impérialisme pour trouver de nouvelles débouchées (thèse soutenue par Lénine et Rosa Luxembourg), en vendant puis en s'implantant à l'étranger et en se fournissant en matières premières pas chère il y a donc des échanges inégaux (Emmanuel). Emmanuel écrit dans les années 70 la thèse des échanges inégaux, il va jusqu'à dire que les ouvriers des pays riches profitent de l'exploitation des ouvriers du Sud, en se procurant des produits bons marchés. Il se base sur l'idée que l'on paye le travail contenu dans ces marchandises très peu chère, il y a un échange de quantité de travail inégal. [...]
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