Histoire de la pensée économique, mercantilisme, nouvelle école classique, Adam Smith, division du travail, physiocrates, François Quesnay, main invisible, loi des avantages absolus, David Ricardo, loi des avantages comparatifs, théorie de la répartition, Thomas Robert Malthus, Jean-Baptiste Say, optimum de Pareto, Karl Marx, Keynes, monétarisme, pensée libérale
Même si l'économie a toujours existé, elle est une science relativement nouvelle au regard des auteurs se revendiquant économistes (comparativement à la philosophie par exemple). De façon générale, les mercantilistes sont des gens qui valorisent le commerce et, notamment, l'accumulation de métal précieux comme l'or. Ils préconisent donc d'exporter le plus et d'importer le moins possible. Quelques mercantilistes notables : l'Anglais Thomas Mun (1571-1641) et le Français Colbert. Ces deux personnages ont privilégié cette approche, notamment Colbert en voulant développer une marine marchande puissante pour exporter.
Les physiocrates considèrent eux que l'agriculture est la seule activité productive, car elle réalise un produit "net", car c'est un ordre naturel de droit divin. Le commerce et l'artisanat sont considérés comme des activités stériles.
Les plus connus sont François Quesnay (1694-1774) et Turgot (1727-1781). François Quesnay a publié un ouvrage en 1758 s'intitulant "Le tableau économique" dans lequel il décrit différentes catégories d'opérations entre différentes catégories sociales qui sont les agriculteurs, les artisans et les propriétaires terriens. Il est considéré, à ce titre, comme l'un des pères fondateurs de la comptabilité nationale.
[...] Il prend l'exemple de 3 commerçants, un boulanger, un boucher et un marchand de boissons. Chacun d'entre eux ne pense qu'à son propre intérêt par son activité de production. Il en résulte alors, une sorte d'harmonie générale, car le système s'autorégule. Ainsi : L'intérêt général est la somme des intérêts particuliers C'est pourquoi l'État n'a pas vocation à intervenir pour perturber l'intérêt général. Division du travail Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas l'Américain Taylor qui a eu l'idée de la division du travail, mais Adam Smith. [...]
[...] C'est la loi des avantages absolus. Il considère que : La maxime de tout chef de famille est de ne jamais faire chez soi, la chose qu'il lui couterait moins cher d'acheter Loi de la valeur-travail commandé Selon lui, c'est la quantité de travail annuel qu'est capable de fournir une nation qui en fera sa richesse. Il met en évidence sa loi valeur- travail commandé. Il montre que c'est la quantité de travail qu'a nécessité un bien qui en fait sa valeur. [...]
[...] Tous ces économistes se rattachent au courant des anticipations rationnelles. Contrairement à Friedman qui admettait que l'intervention de l'État pouvait avoir des effets positifs à court terme, ces économistes pensent, au contraire, que les effets d'une politique seraient nuls, car les agents économiques en anticiperaient les effets. Par exemple, si l'État annonce une politique de relance, les ménages vont anticiper une future hausse d'impôts pour lutter contre le déficit et vont donc préférer épargner plutôt que de consommer, neutralisant ainsi les effets attendus de la relance. [...]
[...] On parle de l'optimum de Pareto. C'est une sorte d'état optimal de l'économie qui satisfait le plus grand nombre, si on modifie cet optimum, Pareto considère que cela se fera au détriment d'un ou plusieurs agents économiques. Et, par ailleurs, Pareto est aussi connu pour avoir travaillé sur la théorie des élites qu'il faut préserver selon lui. L'école de Vienne Dont les représentants les plus connus sont Menger (1840-1921) et Böhm- Bawerk (1851-1914) L'utilité marginale décroissante L'utilité marginale correspond à l'utilité ou la satisfaction apportée par le dernier bien consommé. [...]
[...] En cela, il est aussi pessimiste que Ricardo, Malthus ou Léon Walras. Marx l'explique, principalement par le comportement du capitaliste qui va avoir tendance à remplacer du travail vivant (hommes) par du travail mort (machines). Chez Marx C étant constant (machines) et V (hommes) étant variable. Ce rapport va augmenter. Or augmente donc diminue Le capitaliste va se rendre compte que son taux de profit diminue. Pour lutter contre ce taux à la baisse, il va augmenter la plus-value. C'est pourquoi Marx propose la révolution prolétarienne. [...]
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