Histoire de la pensée économique des classiques à la révolution marginale

Résumé du document

Jusqu'au 16e siècle la pensée et l'analyse économique sont très limitées. Il y a eu des philosophes, penseurs qui traitent d'économie mais on ne peut pas parler d'analyse économique car le point de vue adopté est toujours moral, il n'y a pas de point de vue autonome sur l'économique. Les raisons :

- La pensée scientifique ne s'est pas développée
- Jusqu'au 17e siècle échanges encore faibles
- Vision négative du travail (...)

Extraits

[...] Deux marchandises, contenant la même quantité de travail, produites dans des branches différentes où les profits sont différents, n'auront pas le même prix Théorie de la croissance et de la répartition Les conditions de la croissance et de la répartition Pour Ricardo, les profits sont conditions de la croissance : profits passés (permettent le financement de l'investissement) et profits futurs, espérés (motivent l'investissement). Donc la croissance est un problème d'offre et non de demande, celui qui a bien compris cela est J.B. Say (1767- 1832). [...]

[...] C'est dans ce contexte qu'apparaît la révolution marginaliste qui va donner naissance à la microéconomie et le courant néo-classique. On parle de révolution car au même moment dans les années 1870, trois économistes ont proposé de manières indépendantes une nouvelle théorie de la valeur en rupture avec l'approche classique : - Jevons, La Théorie de l'économie politique (1871) - Menger, Les Fondements de l'économie politique (1871) - Walras, Eléments d'économie politique pure (1874) On met des guillemets à révolution marginale car les trois auteurs n'ont pas une pensée complètement homogène Une nouvelle théorie de la valeur Une conception subjective de la valeur utilité Smith avait rejeté la théorie de la valeur d'échange par l'utilité (cf. [...]

[...] Mais on ne pense pas encore la croissance, ni le capitalisme. Pour que le circuit fonctionne il faut que les agriculteurs puissent librement vendre leurs production. Les premiers pas du libéralisme Pour Quesney ce circuit repose sur un ordre naturel où il ne faut pas intervenir pour ne pas bloquer le circuit à un moment ou à un autre. [Physis] + [Kratos] Nature Pouvoir Deux sens : l'agriculture produit de la richesse et il faut laisser les lois de la nature fonctionner. [...]

[...] Il fait la différence entre les classiques et les vulgaires (pour qui la valeur du travail est utilitaire : mercantilistes). Pour Keynes, les classiques sont ceux qui adhèrent à la loi des débouchés (toute offre crée sa propre demande), définition très large qui comprend aussi les néo-classiques. Ces définitions sont parfois restrictives, car Jean-Baptiste Say n'adhérait pas à la valeur travail mais était un classique. Le point commun des classiques, ils ont connu la Révolution Industrielle, le début pour Smith et le développement pour les autres. [...]

[...] Les profits dépendent du niveau des salaires, donc les intérêts des capitalistes et des travailleurs sont opposés, ceux que les uns gagnent les autres le perdent. Les salaires dépendent du prix des biens de subsistance salaire de subsistance qui servent à l'entretient du travailleur et de sa famille à une époque donnée. Comme le prix des bien de subsistance ne dépend pas de la rente les profits dépendent directement des salaires et pas de la rente. La marche vers l'état stationnaire Comment Ricardo envisage que l'on va vers une croissance nulle ? [...]