Un exposé de 17 pages très complet sur les différentes écoles et l'évolution de la pensée économique. Le document suit l'évolution chronologique de cette pensée en détaillant les théories de chacun des auteurs qui ont marqués leur temps. Le lecteur ne sera pas noyé sous une montagne de formules, mais trouvera plutôt ici une synthèse digeste et efficace.
[...] Le niveau de la rente dépend, selon Ricardo, des difficultés de production agricoles. Il développe à cet égard une théorie de la rente différentielle, fondée sur l'existence de différents niveaux de fertilité des terres. La terre la moins fertile qui est mise en culture ne donne pas lieu au paiement d'une rente. Du fait du principe d'unicité des prix agricoles, la rente payée sur une terre d'une fertilité donnée est égale à la différence entre la production de cette terre et la production de la terre la moins fertile, toutes choses égales par ailleurs (superficie de la terre, quantité de capital et de travail utilisée). [...]
[...] Aristote développe sa pensée dans le cadre d'une société fortement marquée par l'esclavagisme. Thomas d'Aquin est un théologien du XIIIe siècle chargé par le Pape d'adapter la philosophie d'Aristote à la religion catholique. Remarque : le fait que le commerce et l'industrie ne soient pas des activités créatrices de nouvelles richesses ne signifie pas qu'elles sont inutiles pour la société. Ces fonctions correspondent largement à celles définies par les physiocrates. Outre la subsistance de l'ouvrier, le salaire doit garantir le renouvellement générationnel des travailleurs, c'est-à-dire qu'il doit non seulement permettre de nourrir l'ouvrier mais aussi d'entretenir sa femme et sa progéniture. [...]
[...] Histoire de la pensée économique I. Les origines de la pensée économique Depuis l'Antiquité au moins, de nombreux penseurs ont développé une réflexion sur l'économie. Dès le IVe siècle avant J.C., Aristote expose sa conception de l'économie dans La Politique et L'Ethique à Nicomaque. Pour Aristote, l'économie est l'administration domestique, c'est-à-dire l'art du maître de gérer son foyer[1]. Dans la pensée aristotélicienne, l'économie est fondamentalement une composante de la politique (i.e. l'art d'administrer la cité) et non une discipline autonome. [...]
[...] Cette hausse de entraîne, à taux de plus-value constant, une baisse du taux de profit. Contrairement à Ricardo qui considérait que la baisse du taux de profit conduirait à un état stationnaire stable, Marx pense que la baisse tendancielle du taux de profit engendrera une instabilité croissante du mode de production capitaliste lui-même. Enfin, Marx estime qu'une crise économique violente finira par déboucher sur une révolution prolétarienne qui renversera le mode de production (MDP) capitaliste et instaurera le MDP communiste. [...]
[...] La pensée mercantiliste Le mercantilisme désigne à la fois un certain nombre de politiques économiques, mises en œuvre en Europe entre le 12ème et le 18ème siècle, et certains essais de théorie économique et politique (16ème 18ème siècle). a Les politiques mercantilistes Différents types de politique mercantiliste doivent être distingués. Remarque importante : ces politiques peuvent être complémentaires. - le bullionisme : interdiction de toute sortie de métaux précieux d'un pays. C'est l'Espagne qui s'est accrochée à cette politique le plus longtemps (du 12ème au 18ème siècle) et le plus vigoureusement (l'exportation d'or espagnol fut durant certaines périodes de l'histoire punie par la peine de mort). [...]
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