Les auteurs de l'histoire de la pensée économique posent la question de l'utilité de cette discipline au sein de corpus de la théorie économique ; comme le rappelle Mathieu François-Régis, certains d'entre eux, comme Mark Blaug (2001), affirment : « No history of ideas, we're economists », « Pas d'histoire des idées, nous sommes des économistes ». L'histoire de la pensée économique est une perte du temps disait Stigler. La théorie économique doit se pencher plus à résoudre les problèmes économiques et sociaux immédiats en utilisant des outils analytiques et économétriques que de raconter superficiellement les acquis de la pensée économique. Selon certains, l'histoire de la pensée économique adopte une démarche relativiste (dans le temps et dans l'espace) puisqu'elle analyse les théories économiques selon une approche sociale et politique. La démarche historique est, de facto, entachée d'idéologie disait-on ? Le politique ne peut en aucun cas être objectif.
La démarche de l'histoire de la pensée économique (HPE) est, selon de nombreux économistes, moins rigoureuse (c'est une discipline des handicapés de la formalisation mathématique disaient certains). Et comme le note Mathieu François-Régis, on pardonne moins une énormité historique chez un économiste qu'une erreur (normale) dans ses calculs inductifs ou dans ses régressions économétriques.
[...] Cette situation doit, toute chose égale par ailleurs, engendrer un déplacement des capitaux vers le second secteur et l'équilibre de l'économie doit ainsi se maintenir. On comprend en effet pourquoi Marx n'a pas publié le livre II du capital. la baisse tendancielle du taux de profit Le problème de la baisse tendancielle du taux de profit provient de l'état stationnaire de l'économie analysé par les classiques et en particulier par Ricardo. Marx reprend cette idée, et en déduisant des conclusions tout à fait différentes de ces prédécesseurs. [...]
[...] We would endeavour either not to conceive it at all, or to shake it off as soon as we have conceived it. Our aversion to grief will not, indeed, always hinder us from conceiving it in our own case upon very trifling occasions, but it constantly prevents us from sympathizing with it in others when excited by the like frivolous causes: for our sympathetic passions are always less irresistible than our original ones. There is, besides, a malice in mankind, which not only prevents all sympathy with little uneasiness, but renders them in some measure diverting (TSM, p. [...]
[...] Ils insistaient plus sur l'industrialisation de pays que sur l'expansion commerciale. Leur objectif était d'encourager une industrie nationale et une économie autosuffisante. Les caméralistes germano-autrichiens, comme Von Hornigk, étaient favorables à la protection d'industries spécifiques et à l'octroi de subventions afin de les rendre compétitives plus tard. Le type français de mercantilisme (le colbertisme) était plus vigoureux que la branche anglaise, et fut administré par des fonctionnaires civils compétents sous la direction de Jean-Baptiste Colbert. La France recourut à un contrôle strict de la part du gouvernement et à des règlements pour parvenir à l'unification de l'économie nationale et à la croissance de l'industrie, mais, bien qu'elle fût l'une des nations mercantilistes les plus rigoureuses, elle n'eut que des résultats plutôt médiocres. [...]
[...] Le Livre I du Capital (1867) est le seul ouvrage satisfaisant selon Marx, la méthode allant du général au particulier ; il s'agit de la méthode déductive La méthode suivie par Marx est une méthode historique La compréhension de fonctionnement de la société capitaliste et son idéal type, selon les termes de Max Weber, que constitue la bourgeoisie permet de comprendre toutes les sociétés précapitalistes ; d'où l'analogie célèbre : l'anatomie de l'homme est une clé pour l'anatomie du singe Cette conception est-elle originale ? L'histoire a pour tache conventionnelle de montrer comment le passé a produit, par étapes, le présent. [...]
[...] Dans ces conditions, la demande globale sera égale à l'offre globale. Cela implique qu'il n'y ait pas de thésaurisation, ni de la part des entreprises qui constituent les provisions pour le remplacement de leur équipement, ni de la part des capitalistes qui épargnent une partie de leur revenu. Si on fait abstraction de la thésaurisation, il faut encore que pour chacun des deux secteurs de la production, la demande de produits soit égale à l'offre. Ainsi : la demande de biens de production est égale au montant des provisions pour amortissement (C1 + plus la fraction de la plus value épargnée par les capitalistes, c'est-à-dire a (PL1 + PL2). [...]
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