Histoire, pensée économique, école classique, Marx, contradictions d'une économie capitaliste, économie mondiale
La continuité que certains historiens utilisent pour souligner le progrès au cours du temps, de la science économique et qu'il y a toujours des précurseurs : démarche généalogique.
Ruptures : les théories seraient détrônées par de nouvelles théories sous la manière de penser du paradigme de T. Kuhn qui vont se succéder en communautés de pensée ou écoles.
Plusieurs paradigmes peuvent coexister même si chaque époque a un paradigme orthodoxe (« mainstream » qui va influencer les politiques et être plus écouté [Stiglitz]. M. Foucault va adopter une logique structuraliste dans les Mots et les choses 1966, il distingue l'âge classique et l'Âge moderne [dès Smith]. Les faiblesses de cette approche sont de ne pas s'intéresser aux conditions socio-économiques : M. Blaug va critiquer cela les qualifiant d'absolutistes en histoire de la pensée économique.
Les environnementalistes ou relativistes affirment que les auteurs doivent toujours être situés dans le contexte de leur époque par exemple la croissance smithienne sans forte mécanisation. Il faut s'intéresser au « Zeitgeist » de Schumpeter car la pensée économique émerge pour trouver des solutions à des problèmes qui leur sont contemporains et les problèmes stimulent la pensée des économistes.
W. Mitchell ou G. Myrdal [stratégie du développement] vont se placer dans un contexte de transdisciplinarité.
[...] Le système fiscal a tendance à peser trop lourdement sur la population agricole prédominante ralentissant la Ra (terres en jachères pour 3 ans) F. Quesnay est influencé par philosophie des lumières et va diriger des articles économiques dans l'encyclopédie de Diderot donc il essaie de trouver le moyen de redresser l'économie F pour redresser la monarchie Les principes qui annoncent l'émergence de la pensée libérale : a. Agriculture source de richesse : Pour lui la classe productive est constituée des agriculteurs et la classe stérile des artisans. Ils sont anti mercantilistes, car pour eux la richesse est réelle (blé). [...]
[...] Une critique de l'économie politique (sous-titre du Capital, 1867) : 1. De la question sociale au socialisme : 1815 voit la misère ouvrière croitre et affaiblir le prestige des classiques et des lois naturelles. Marx critique les socialistes utopiques que furent Saint-Simon (prônant l'égalité) ou C. Fourrier qui imagine une microsociété idéale, Le Phalanstère (fermé ms DT selon les passions R. Owen va transformer son E en E moderne (école, crèche) et va créer une communauté modèle aux EUA : nouvelle harmonie Proudhon lui dira La propriété c'est le vol Marx est un socialiste scientifique se basant sur le matérialisme historique soit une théorie générale de l'histoire qui affirme le primat de l'économie sur la pensée. [...]
[...] Marx réponds que dans le mode de production capitaliste, il y a une forme d'anarchie de la production. Il n'y a pas de régulation parfaite entre les différentes branches. Pour Marx lorsqu'il y a une surproduction dans une branche on aura un effet de contagion dans d'autres branches liées en amont ou en aval. Cela conviendrais à une économie de troc et même dans ce cas, on aurait un risque de thésaurisation et même dans cette logique c'est la recherche du profit qui domine et incite à vendre le plus cher possible la marchandise et à payer le salaire le plus bas possible ce qui risque d'entrainer une crise des débouchés. [...]
[...] Elle ne peut venir que des profits des capitalistes. L'S ne peut pas être dégagée sur les Y et donc cette dynamique ne doit pas être contrariée par la baisse du profit. La baisse de l'S est processus de longue période qui accompagne le processus de croissance Une recherche sur les mécanismes de répétition de la richesse des nations : a. Trois classes Ricardo va appeler la relation capitalistes-travailleurs d'industrielle Pour Ricardo le minimum de subsistance est une loi naturelle (survie et reproduction des travailleurs) qui montre le conflit entre salariés et capitalistes. [...]
[...] Avec la mécanisation, les revenus décroissent mais le capital augmente donc le taux de profit baisse et va obliger à acheter des machines de plus en plus performantes d'où une baisse de la PL. A CT pour Marx, il existe des contenances mais à LT, le tx de profit ne pourrait que baisser. Entrainant des conflits sociaux/mondiaux. Il ne peut pas y avoir d'état stationnaire 2. Les crises Schumpeter dans Capitalisme, socialisme et démocratie analyse dans les cycles de Marx l'expression des contradictions du capitalisme qui pourrait conduire à sa fin. Le problème de l'anarchie de la production ou de la disproportionalité càd opposition à la ;loi des débouchés de Say. [...]
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