La pensée classique prend son essor au milieu du 18ème siècle sur fond de révolution industrielle. L'ensemble de la pensée classique s'organise autour du postulat selon lequel il existe un ordre naturel immanent, tel qu'en tout temps et en tout lieu, l'économie revient spontanément à l'équilibre. L'école classique sera donc considérée comme l'école du « laissez faire, laissez passer » (...)
[...] B / Le principe de la demande effective : Compte tenu des hypothèses formulées et de ces 3 lois psychologiques, comment amener une économie à l'équilibre ? Comme cela ne peut se faire ni en comptant sur l'optimisation des comportements individuels, ni sur les prix, Keynes pense que seule la demande peut stimuler l'économie. Il définit la demande globale comme la somme de la consommation finale, de l'investissement et des dépenses gouvernementales. On raisonne ici en économie fermée à d en absence d'échanges extérieurs). [...]
[...] Autrement dit, l'adoption des comportements optimaux conduit ipso facto à ce que les marchés soient à l'équilibre. Il faut entendre la notion d'équilibre comme une situation dans laquelle les acteurs économiques n'ont plus intérêt à modifier leur comportement, autrement dit une modification de celui-ci entraîne un déséquilibre. NB : Le travail de Walras est complété par celui de Pareto (1848-1923), qui montre que, sous certaines conditions, à l'équilibre général, il est impossible d'augmenter la satisfaction d'un individu sans détériorer celle d'un autre. [...]
[...] La courbe IS représente l'équilibre sur le marché des biens et services, la courbe LM représente celui du marché de la monnaie. -s'agissant de la courbe IS, elle se fonde sur les égalités C+I et I est le revenu national, C=la consommation des ménages, investissement des entreprises, S = épargne des ménages). On construit la courbe IS en regardant l'impact de i sur Y : quand i augmente, I diminue, ce qui fait diminuer le revenu national Y. La courbe IS est la relation décroissante entre Y et i. [...]
[...] A travers les dépenses gouvernementales qui portent sur la politique de grands travaux et sur la distribution des revenus (prestations sociales).L'Etat impulse une dynamique de relance de l'économie ou bien la freine si les tentions inflationnistes sont trop importantes (politiques de stop and go de la fin des années 1970). L'intervention de l'Etat devient donc une nécessité chez Keynes en tant qu'elle stimule la demande effective. (La politique des grands travaux et la politique des revenus n'étant que des moyens et non une fin en soi). IV LA PENSEE MARXISTE : Marx (1818-1883) est un auteur de la seconde moitié du XIXe siècle dont l'intérêt majeur est de comprendre la logique interne du système capitaliste. [...]
[...] la source de la valeur : la valeur a comme source le revenu procuré par la rémunération des trois facteurs de production que sont la terre, les capitaux et le travail. La théorie de la valeur apparaît donc comme une théorie du coût de production : la valeur d'échange étant considérée comme la somme des salaires, de la rente et du profit ; elle est en même temps une théorie de la répartition. Ces trois rémunérations constituent donc les trois seules sources de la valeur. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture