Les grands courants de la pensée économique : du début de l'économie à aujourd'hui

Lothaire C.

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Les grands courants de la pensée économique : du début de l'économie à aujourd'hui

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PLATON (-428 ; -327)

Va proposer un modèle de société idéale divisée en 3 classes :

- les magistrats qui gouvernent la société.
- les guerriers qui défendent la société.
- les laboureurs qui sont chargés de produire.

Il va considérer qu'à partir de ces 3 classes il va falloir réaliser une communauté de biens qui va permettre de libérer les classes dirigeantes des soucis matériels pour qu'elles puissent se dévouer uniquement au bien de l'état (...)

Sommaire

Introduction

LES PRECURSEURS

I) Les origines de l'économie

A. Xénophon (-430 ; -355 av. J.C.)
B. Platon (-428 ; -327)
C. Aristote (-384 ; -322)
D. La doctrine chrétienne
E. La renaissance (XVème - XVIème)

II) Le mercantilisme

A. Le contexte historique, économie et social
1. Découverte de l'Amérique (1492)
2. Association de capitaux
3. Transformations sociales
4. Révolution monétaire
5. Le capitalisme commercial
B. Les idées mercantilistes
1. Le mercantilisme espagnol
2. Le mercantilisme français
3. Le mercantilisme anglais

LE LIBERALISME

I) Le contexte historique, économique et social d'origine

A. La révolution technique (1750 - 1850)
B. La révolution philosophique
C. Réaction contre les mercantilistes

II) Analyse du courant de pensée libérale (1750)

A. Les traits essentiels du libéralisme
1. Idée de liberté économique
2. Idée d'individualisme
3. Efficacité des mécanismes de marché
B. Les grandes écoles de pensée
1. Les physiocrates (1750 - 1770)
2. L'école classique (fin du XVIIIème et début XIXème)
3. Les écoles marginalistes / néoclassiques

III) Le marxisme

A. Contexte historique, économique et social d'origine
1. Marx
2. La révolution industrielle
3. Le courant socialiste
4. Hegel (1770 - 1831)
B. Analyse du courant de pensé marxiste
1. La pensée de Marx
2. Les successeurs de Marx

IV) Le courant keynésien

A. Le contexte
1. La crise
2. Réaction vis-à-vis du courant libéral
B. Analyse du courant de pensée keynésien
1. Les explications
2. Les remèdes

V) Les grands courants de pensée contemporains

A. Les écoles libérales
1. L'école monétariste (école de Chicago)
2. La nouvelle école classique (NEC)
3. L'école des choix publics (école de Virginie)
4. L'économie de l'offre
B. Les critiques des écoles libérales
1. Théorie du déséquilibre
2. La nouvelle école keynésienne
3. L'école de la régulation

Conclusion

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Extraits

[...] Les valves ne vont pas dans n'importe quel sens et laisse passer le sang seulement dans un sens. On peut transposer cette idée de circulation du sang à la circulation des flux dans une économie (nation = corps et on trouve à l'intérieur des flux financiers, des flux matériels) Tableau de QUESNAY : retrace les différents flux que l'on peut trouver à l'intérieur d'une nation. C'est le père de la comptabilité nationale : compte les flux et à partir de ces flux calculent des grandeurs (PIB). [...]

[...] Thèse que certains admettent encore à l'heure actuelle David RICARDO (1772-1823) 1817 : publication de principe de l'économie politique et de l'impôt Va initier toute l'économie moderne puisqu'il raisonne sur un marché hors du temps et hors de l'espace c'est ce qui va nous permettre d'utiliser les mathématiques. On enlève le temps et l'espace qui pose problème). Un des premiers à considérer que l'économie fonde sa richesse sur la valeur travail. Cette idée va être reprise par Marx mais pour arriver à des conclusions différentes, elle va lui permettre de montrer comment le capitalisme va décliner et comment il est amené à disparaître John Stuart MILL (1806-1873) 1848 : principe d'économie politique : synthèse des travaux de Smith, de Malthus et de Ricardo. [...]

[...] Ces auteurs ne raisonnent plus en quantité globale (macro) on s'attache aux calculs économiques de l'entreprise et calcul économique du consommateur. C'est le début de la micro-économie. Ils continuent à être persuadés de l'efficacité de mécanismes de marché. Le prix sers de régulateur (=libéraux) La nouveauté c'est le fait que la théorie de la valeur ne va plus être fondée sur le travail qui est nécessaire pour fabriquer une marchandise. Ce qui la remplace c'est le concept d'utilité. UTILITE MARGINALE : satisfaction supplémentaire pour une unité de produit. [...]

[...] Au XVIIIème on sait qu'on arrive à un état satisfaisant et on utilise une image de la main invisible d'Adam Smith (classique) : c'est elle qui amène à l'équilibre et il ne faut pas la contrarier. On parle aussi d'ordre naturel (Rousseau), qu'on retrouve en physique (Newton). Ça traduit l'idée que compte tenu des ressources disponibles notre marché abouti au meilleur état possible. Sa démonstration va être possible à la fin du XIXème siècle, pendant tout le XXème on travaille sur ces questions là. On va faire une démonstration mathématique complète. [...]

[...] (s'appuie souvent sur la psychologie). -Mais l'information dont dispose ces agents est parfois imparfaite et donc ils font de mauvais choix et ce sont ces mauvais choix qui vont provoquer des mouvements macros économiques. Ils disent que de fait les politiques monétaires et budgétaires n'ont aucun intérêt puisque le problème vient de la mauvaise information disponible. Robert LUCAS vient de l'université de Chicago Thomas SARGENT de l'université de Stamford Richard BARRO de l'université de Harvard 3 L'ECOLE DES CHOIX PUBLICS (école de Virginie) Aussi appelée le Public choice. [...]

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