Les grands courants de la pensée économique - publié le 14/06/2018

Thèmes abordés

Karl Marx, Adam Smith, David Ricardo, Jean-Baptiste Say, Robert Malthus, John Stuart Mill, libéralisme économique, économie politique, courant classique, courant néo-classique, courant Keynésien, courant Marxiste, loi de Say, offre, demande

Résumé du document

Les économistes classiques s'inspirent des philosophes des Lumières. Les économistes classiques sont considérés comme les fondateurs de l'économie politique.
Ils jouent un rôle important dans le développement du libéralisme économique. Ils prônent le développement de l'économie de marché et des libertés individuelles afin de promouvoir la prospérité économique.
L'analyse classique est une analyse en termes de marché.
Principaux marchés : marché du travail, du capital, de la monnaie, des biens et des services. C'est une analyse basée sur l'offre (loi de Say).
Ils considèrent qu'il ne peut pas y avoir de crise globale de surproduction donc le libéralisme est nécessaire.
Règle du "laisser-faire, laisser-passer" : l'Etat doit intervenir le moins possible.

Extraits

[...] Arthur Laffer Américain John Maynard Keynes (1883-1946), Anglais → « Les conditions économiques de la paix » (1919) Nicolas Kaldor (1908-1986), Anglais Joan Robinson (1903-1983), Anglaise Harrod Kalecki Théorie économique construite dans l'ouvrage « Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie » (1936), Keynes. ▪ Critique la « main invisible », le « laisser-faire, laisser-passer ». Pas d'équilibre de plein emploi. Défaillance du marché. Les déséquilibres économiques peuvent être durables. Ils mettent l'accent sur les anticipations des agents et les possibilités de crise ce qui nécessite l'intervention de l'Etat (Etat providence). Importance de la demande effective. [...]

[...] Le raisonnement est conduit fonction par fonction qui s'enchaînent les unes aux autres. Il est nécessaire pour l'Etat d'intervenir pour corriger les déséquilibres permanents. Démarche keynésienne : ▪ Le revenu global distribué dans l'activité de production (valeur production réalisée) n'est pas nécessairement dépensé, soit en demande de consommation, soit en demande d'investissement. ▪ Les entrepreneurs fondent leurs prévisions sur la demande effective, qui résulte des comportements concrets de dépense des agents économiques. ▪ Les Keynésiens privilégient l'approche macroéconomique, par grandes fonctions qui s'enchaînent les unes aux autres. [...]

[...] Le raisonnement est conduit marché par marché. Il existe des mécanismes automatiques de régulation. Augustin Cournot (1801-1877), Français Léon Walras (1834-1910), Français Stanley Jevons (1835-1882), Anglais Carl Menger (1840-1921), Autrichien Vilfredo Pareto (1848-1929), Italien Friedrich Von Hayek (1899-1992), Autrichien Robert Solow Américain Comme les classiques, les néoclassiques défendent le libéralisme économique et combattent le marxisme. Objectif : Démontrer scientifiquement la supériorité de l'économie de marché. ▪ Pas de crise de surproduction car variation des prix (flexibilité) permet d'égaliser l'offre et la demande. [...]

[...] Courant de la synthèse (classico-keynésien) Tentent de concilier la théorie néoclassique et la théorie keynésienne. Politique de relance ▪ Relancer la demande → agir sur investissement et consommation ▪ Agir sur investissement → agir sur taux intérêts ▪ Plus les taux d'intérêts sont bas, plus les entreprises investissent Si plan de relance = pas d'argent → déficit budgétaire → dettes Karl Marx (1818-1883), Allemand → « Manifeste communiste » (1848), « Critique de l'économie politique » 1859, « le Capital » (1867) Friedrich Engels (1820-1893), Allemand ▪ Capitalisme industriel, conceptions libérales → Courant socialiste adversaire Marx : socialisme scientifique Socialisme utopique : Saint-Simon, Fourier, Proudhon Pour Marx : ▪ Capitalisme → opposition capitaliste (moins en moins nombreux) et prolétaires (plus en plus nombreux) ▪ Accumulation du capital, baisse taux de profit, appauvrissement prolétariat, sous-consommation ouvrière → crises économiques (→ effondrement système). [...]

[...] Harmonie entre les intérêts individuels (intérêt général = produit des intérêts individuels). ▪ La limitation du rôle de l'Etat : Etat Gendarme ▪ Classiques et néoclassiques privilégient l'approche micro-économique. Ils considèrent que les équilibres économiques résultent des choix rationnels des individus et des prises de décision sur les marchés. ▪ Analyse en termes de classes sociales : Les auteurs classiques distinguent trois classes : salariés, capitalistes, propriétaires fonciers. Ces classes ont des revenus de nature différente. Ricardo → Le taux des profits ne peut hausser que si les salaires baissent. [...]