Keynésianisme, pensée économique, interventionnisme, Etat, croissance
Les classiques ont longtemps représenté, avec Adam Smith, Jean Baptiste Say, David Ricardo, Thomas Robert Malthus et John Stuart Mill, la base de la pensée économique. Leurs pensées se résument à « pas d'intervention de l'état ».
Leurs conceptions peuvent se résumer en 3 thèses :
-1ère thèse : la société fonctionne comme un organisme naturel qui se règle automatiquement avec la loi du marché. La recherche par les agents économique de l'intérêt individuel débouche automatiquement sur l'intérêt général car il existe une main invisible qui guide les passions individuelles vers les biens de tous.
[...] David Ricardo (1772-1823) a établi la loi des avantages comparatifs : il justifie l'importance du libre échange qui est a la base du raisonnement néoclassique actuelle en matière d'échanges extérieurs (OMC = organisation mondiale du commerce). John Stuart Mill est réformiste. Il estime que l'existence de la main invisible est contestable dans la mesure où l'intérêt du plus fort peut prévaloir et les inégalités exister. Cela nécessite plus d'état. Pour lui tous ce qui limite la concurrence est un mal et tous ce qui l'étend est un bien. Il milite pour plus de justice sociale. [...]
[...] La progression géométrique de la population et la progression arithmétique de la production entraine un appauvrissement et un risque de famine et nui au développement économique. La sélection naturelle est le moyen le plus sur, d'enrayer la progression de la population. Pour lui il faut abolir toute charité envers les pauvre, pas de politique nataliste et rejet de toute intervention de l'état (aide médicale, SECU, Malthus n'envisage pas que plus de population c'est plus de consommation et plus de production. Ce qui rend compatible croissance économique et croissance démographique. [...]
[...] Le déficit budgétaire : est nécessaire pour relever le niveau de la demande globale et donc la production. - Keynes préconise de compléter l'action de la politique budgétaire, la mise en œuvre d'une politique monétaire de la baisse des taux d'intérêts susceptible de favoriser la reprise de l'investissement. Il faut baisser les taux d'intérêts pour favoriser l'investissement (lest aux d'intérêts faibles doivent inciter les entreprises à investir et augmente l'écart entre le taux d'intérêt et le rendement escompter de l'investissement Le multiplicateur keynésien Une situation d'équilibre n'est pas nécessairement immuable. [...]
[...] L'insuffisance de la demande Pour Keynes le problème est que l'épargne n'est pas intégralement réinvestie (il n'y a que la partie déposée à la banque qui peut être prêté et donc remise dans le circuit sous forme de crédit, le solde reste dans la trappe a liquidité.) L'égalité ne peut se produire qu'avec du retard. De ce fait, une crise de surproduction (dû à l'insuffisance de la demande) peut survenir et on s'écarte du plein emploi au profit du développement du chômage. L'équilibre de plein emploi apparait comme une situation exceptionnelle qui nécessite l'intervention de l'état car la situation normale est celle du déséquilibre (l'équilibre de sous emploi). [...]
[...] Pour les néoclassiques le chômage est volontaire. Au contraire pour Keynes, le chômage est normal, on ne peut pas avoir tout le temps le plein emploi. Propension à consommer et propension à épargner L'augmentation du revenu n'induit pas automatiquement un accroissement proportionnel de la demande. Selon Keynes, quand le revenu augmente, la partie de cette augmentation consacrée à l'épargne (banque+ trappe à liquidité) augmente plus fortement que la partie consacrée à la consommation. (La propension à consommer baisse au profit de la propension à épargner qui augmente) La croissance ne s'auto entretient pas et nécessite l'intervention de l'état pour relancer la demande effective. [...]
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