Courants économiques, économie moderne, révolution, mercantilisme, physiocrate, classique, marxiste, néoclassique, keynésienne, libérale
Jusqu'au milieu de l'époque moderne, l'économie n'est pas une discipline autonome jusqu'au 16è siècle, les réflexions sur le travail, les échanges, la production sont insérées dans les discours philosophiques, politiques et religieuse, l'économie ne constituant pas encore un savoir unifié.
Du 16e siècle à nos jours, 7 grandes familles d'économistes vont se constituer. Chaque courant va apporter une pierre à la construction de l'économie (ex : sans les néoclassiques il n'y aurait pas eu Keynes), chaque courant va permettre de comprendre et d'expliquer une petite partie de la pièce économique.
[...] Du 16e siècle à nos jours grandes familles d'économistes vont se constituer. Chaque courant va apporter une pierre à la construction de l'économie (ex. : sans les néoclassiques il n'y aurait pas eu Keynes), chaque courant va permettre de comprendre et d'expliquer une petite partie de la pièce économique. À cet égard grandes révolutions intellectuelles vont se succéder : -la révolution mercantiliste (1500-1750) a initié l'économie politique et a contribué à la première théorisation de l'intervention étatique. Les mercantilistes défendront les intérêts de la bourgeoisie commerciale. [...]
[...] Le 19e siècle est en effet le grand siècle du libéralisme économique. Ce courant classique va en réalité trouver ses deux grandes sources d'inspiration dans deux courants philosophiques : l'utilitarisme et le rationalisme. L'utilitarisme est une philosophie qui signifie que ce qui importe dans une société c'est la quantité globale de bonheur collectif. Plus il y a de bonheur, plus la société réussit à accomplir son destin. Le rationalisme ancêtre du positivisme pose que le monde ne peut être compris qu'en passant par le prisme de la raison et non par celui de la croyance. [...]
[...] Les penseurs mercantilistes sont très proches des souverains européens à qui ils prodiguent des conseils en matière de politique économique. Les mercantilistes ne sont pas tous des intellectuels ; ce sont des hommes d'action, en l'occurrence ce sont des financiers, des assureurs, des marchands, des conseillers du prince voire des ministres (Colbert, Montchrestien, Petty, Bodin, Mun). En conséquence, les mercantilistes ne dégagent pas un corps de doctrine autonome et cohérent. Avec eux, l'économie politique n'en est encore qu'à ses balbutiements. Méthodologiquement, on leur doit la fameuse la sécularisation. Ils vont débarrasser le discours économique de la religion. [...]
[...] Il écrit : jusqu'alors, les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde, ce qui compte désormais c'est de la transformer Il faut dire que Marx a sous les yeux l'immense transformation de la société industrielle et tous les problèmes liés au capitalisme. Il rapporte ce propos d'une dame : mon petit garçon que voici, j'avais coutume de la porter sur mon dos, lorsqu'il allait à la fabrique et qu'il travaillait ordinairement 16 heures par jour Bien souvent, je me suis agenouillée pour lui donner à manger parce qu'il ne pouvait pas abandonner la machine. Marx fait ainsi entrer la condition ouvrière dans les livres nous dit Daniel Cohen. [...]
[...] Selon lui, le travail est considéré comme une marchandise comme les autres. Non seulement il a un caractère aliénant, mais les capitalistes détenteurs des moyens de production extraient une plus-value sur le travail des prolétaires (ex : je produis un objet que le capitaliste revend 10 et il me rémunère 2 il réalise donc une plus-value de 8 Marx a en effet une vision matérialiste de l'histoire qui s'oppose à l'idéalisme hégélien. Pour Hegel, philosophe, ce sont les idées qui gouvernent le monde. [...]
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