L'analyse économique de la firme s'est profondément renouvelée au cours de ces deux dernières décennies. Parmi l'ensemble des raisons qui peuvent expliquer ces évolutions, on peut noter que :
[...] La rationalité limitée empêche la rédaction de contrats complets, rendant inévitable l'apparition d'événements imprévus. La rationalité limitée suggère une prise de décision moins complexe que l'hypothèse usuelle d'hyper-rationalité (W.G. Ouchi et O.E. Williamson, 1981). L'individu n'est pas rationnel. L'individu rationalise ses pratiques. La rationalité est dite procédurale parce que soustendue, non par application de règles de logiques de choix qui font abstraction du temps, mais par des processus d'apprentissage et d'acquisition de connaissances. Par conséquent, les individus rédigent leurs contrats tout en sachant qu'ils ne peuvent couvrir toutes les éventualités. [...]
[...] Il consiste à établir les bases d'une comparaison entre les différentes formes d'organisation envisageables (entreprises privées sous leurs différentes formes, entreprises à but non lucratif, entreprise publiques etc.) et à produire une théorie de l'architecture organisationnelle (Jensen Meckling 1992). C'est ce second point que nous évoquons ici. Il s'agit de comprendre comment les règles du jeu organisationnel définis par les contrats, affectent les capacités des agents à résoudre des problèmes, accroître la productivité et à atteindre des objectifs précis (Jensen et Meckling 1998). [...]
[...] Approche contractuelle La firme dans l'analyse microéconomique L'analyse économique de la firme s'est profondément renouvelée au cours de ces deux dernières décennies. Parmi l'ensemble des raisons qui peuvent expliquer ces évolutions, on peut noter que : L'entreprise, dans une économie de marché, a été reconnue comme un acteur essentiel de la création de richesses et comme un agent important du changement, notamment à travers son activité d'innovation. Des travaux convergents ont montré l'existence d'un lien entre l'organisation des l'entreprises et leurs performances. [...]
[...] Un économiste définit un contrat comme un accord par lequel deux agents s'engagent sur leurs comportements réciproques. C'est donc un mécanisme bilatéral de coordination. Il existe de nombreux exemples de contrats tant au niveau de l'entreprise (employeur-employé, actionnaire-dirigeant) qu'au niveau interentreprises (contrats de coopération, de sous-traitance, de franchise . ) Ainsi la nouvelle microéconomie analyse les échanges en étudiant la manière dont les agents formulent des contrats (deux schémas explicatifs où l'on voit d'une part les interactions entre agents via le commissaire priseur et d'autre part des interactions directes via les contrats). [...]
[...] La main invisible est généralement associée à la notion de marché concurrentiel et à son mécanisme de prix. On montre d'une part que les agents hédonistes poursuivant leurs intérêts propres ont intérêt à participer à l'échange marchand plutôt que de rester dans une situation autarcique. Les hypothèses nécessaires pour que l'échange marchand soit un mode efficace d'allocation de ressources rares, sont d'autre part, clairement identifiées. Les postulats de rationalité des agents et de concurrence parfaite sur les marchés constituent des éléments majeurs de la démonstration de cette construction théorique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture